Madiou Simpara, Président de la CCI du Mali rencontre le Ministre de l’industrie et du commerce Moussa Alassane Diallo

Mise à jour le 21 février 2024

Le Ministre de l’industrie et du commerce Moussa Alassane Diallo a rencontré le Président Madiou Simpara et le bureau de la CCI du Mali (CCIM) le lundi 12 février 2024 au siège de la CCIM.

Il s’agissait pour le Ministre d’échanger avec le Bureau précité sur la situation qui prévaut suite à l’incendie qui a ravagé le marché de Gao le 7 février dernier. A l’issue de la rencontre des propositions concrètes ont été faites en vue de continuer d’assurer l’approvisionnement régulier de Gao. Une mission MIC/CCIM se rendra ultérieurement à Gao pour rencontrer les élus locaux et les autorités administratives sur la question.

Mali: le marché central de Gao ravagé par un incendie

Au Mali, le marché central de Gao, dans le nord du pays, a été ravagé mercredi 7 février par un incendie. Baptisé Damien Boiteux depuis 2013, en hommage au premier soldat français mort pour libérer la ville de l’occupation jihadiste, le marché est totalement parti en fumée. Un feu d’origine accidentelle, aucune victime n’est à déplorer, mais pour les habitants et surtout pour les commerçants du marché, c’est une véritable tragédie.

De ses centaines d’emplacements, de son hangar, de ses bornes fontaines, il ne reste quasiment plus rien. Le marché central Damien Boiteux de Gao n’est plus qu’un amas de tôles enchevêtrées et de débris calcinés.

Vieux Babélé est porte-parole de l’association des occupants du marché : « J’étais là-bas au moment de l’incendie. Tout a brûlé. D’un bout à l’autre du marché, il ne reste plus rien. Les condiments, les légumes, les vêtements, nos tables, tout a brûlé ! Les occupants du marché n’ont rien pu sauver. Je ne sais même pas ce que je vais faire demain. Tout le monde est KO, toute la population de Gao est KO. »

C’est un groupe électrogène qui serait à l’origine de ce feu accidentel. Il a fallu des heures aux pompiers pour maîtriser l’incendie, qui n’a heureusement pas fait de victimes. Mais Harbert Maïga, boucher sur le marché, ne peut plus travailler :

« Nos marchandises ont brûlé, tout est gâté dans le marché, le feu a tout pris. Comment je vais faire ? On ne peut rien faire maintenant, on attend seulement pour voir ce qui va se passer. Il n’y a plus rien. »

Les commerçants de Gao demandent aux autorités locales et nationales de leur venir en aide, pour reconstruire le marché au plus vite. Et, en attendant, de leur trouver un autre endroit où s’installer.


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