Les journalistes africains se forment à la Veille

Mise à jour le 28 septembre 2016

Les journalistes africains se forment à la Veille

Les journalistes entre immédiateté et réflexion ont un besoin crucial d’acquérir les méthodes et les outils leur permettant de mieux rechercher et gérer les informations afférentes à leurs activités. Si les moyens modernes permettent un accès des plus faciles à certaines informations, il est nécessaire de mettre en place une réflexion personnelle sur l’analyse critique de celles-ci. C’est à ce prix que le journaliste restera indépendant et préservera l’éthique nécessaire à l’exercice de sa profession.  Dans les institutions de télévision, radio ou de presse, il est nécessaire de mettre en place des unités de veille qui permettront le suivi des concurrents, l’évolution des technologies, la compréhension de la demande souvent floue du “public”. Cette unité de veille constituée par un nombre restreint de spécialistes recherchera et analysera les informations en fonction des objectifs de l’institution, de son plan stratégique. Cette unité sera aussi capable d’alerter les responsables dans le cas ou des signaux faibles mettraient en évidences des menaces, tout aussi bien que des opportunités. Enfin, dans le cas d’une gestion de crise, elle devient un élément indispensable pour faciliter une réponse réfléchie.

L’enseignement  de la veille, de l’accès aux informations, de leur management ainsi que de la mise en place d’une unité de veille a été réalisée par Amath Soumare (CANE, Sopel), Philippe Clerc (CCI France), Henri Dou (Competitive Intelligence think-tank). De nombreuses questions ont été posées aux formateurs, principalement dans la perspective de la mise en place dans la durée d’une unité de veille, de la relation  de celle-ci avec les décideurs et de la manière dont les recommandations et avis doivent être formulés et transmis.  A l’issue de cette formation, une brève cérémonie a clôturé celle-ci avec la remise des certificats de compétence aux stagiaires.

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