- Université internationale de langue française au service du développement africain.
- Opérateur direct de la Francophonie.
- Un pôle d’excellence au service du développement
Présentation
Le projet de création d’une université francophone au service du développement africain a été présenté et adopté au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays ayant le français en partage, à Dakar, en mai 1989. L’Université Senghor, établissement privé de 3ème cycle reconnu d’utilité publique internationale, a été inaugurée officiellement le 4 novembre 1990, par Mohamed Hosni Moubarak, Président de la République Arabe d’Egypte ; Abdou Diouf, Président de la République du Sénégal ; François Mitterrand, Président de la République Française ; Mobutu Sese Seko, Président de la République démocratique du Congo et l’ancien Président Léopold Sédar Senghor, avec la présence du Prince héritier du Royaume de Belgique.
L’Université Senghor, Opérateur direct de la Francophonie, offre, depuis maintenant plus de 25 ans, des formations pluridisciplinaires et pluri-thématiques consacrées au développement durable dans un contexte de mondialisation. Elle a pour vocation de former et de perfectionner des cadres de haut niveau des secteurs public et privé et d’orienter leurs aptitudes vers l’exercice des responsabilités dans certains domaines prioritaires pour le développement.
L’Université Senghor, université francophone internationale à finalité professionnelle, œuvrant au service du développement africain, n’en est pas moins ouverte à tous les francophones qu’elle prépare aux métiers du développement dans la ligne des Sommets de la Francophonie qui se sont tenus à Ouagadougou en 2004, à Bucarest en 2006, à Québec en 2008, à Montreux en 2010, à Kinshasa en 2014. Elle pilote des projets en matière de développement à travers les travaux des ses étudiants, tissant notamment un réseau de compétences et d’expertises au moyen de la professionnalisation de ses auditeurs, de formations continues et à distance.
Le Master en Développement
Former des ressources humaines pour le développement, c’est la raison d’être de l’Université.
A travers ses départements, l’Université Senghor délivre un Master professionnel en Développement qui se décline en neuf spécialités : Gestion de projets ; Gouvernance et management public ; Gestion du patrimoine culturel ; Gestion des industries culturelles ; Communication et Médias ; Gestion de l’environnement ; Gestion des aires protégées ; Santé internationale et Politiques nutritionnelles. Une dixième spécialité de Master professionnel M2 « Gestion des systèmes éducatifs » effectuée entièrement à distance, forme depuis 2008, des directeurs d’établissements d’enseignement scolaire. Le nombre et l’intitulé de ces spécialités sont susceptibles d’évoluer afin d’assurer la complémentarité avec des formations similaires et pour tenir compte des priorités de la Francophonie en matière de développement.
Le Master en développement fonctionne conformément au système LMD « Licence-Master-Doctorat », ce qui favorise sa reconnaissance internationale. Il est reconnu par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), ainsi que par les universités françaises, canadiennes, belges, suisses, comme équivalent au diplôme national de même niveau.
Un corps professoral international sans équivalent sur le continent
En mobilisant dans tout l’espace francophone – Canada, Europe, Afrique – des enseignants pour leur savoir universitaire ou pour leur haut niveau d’expertise professionnelle, l’Université Senghor a progressivement constitué un réseau d’intervenants d’une densité et d’une richesse sans équivalent.
La diversité des approches pédagogiques, la variété des contenus scientifiques, les conceptions différentes du développement durable énoncées par les professeurs venus de divers horizons favorisent un brassage culturel donnant une grande ouverture d’esprit et une vision plus élargie d’un monde globalisé.
Une offre de formations professionnelles de très haut niveau, souples et directement opérationnelles
Toujours attentive à l’évolution des besoins de formation en matière de développement, l’Université Senghor, parallèlement à son programme de Master en Développement, a développé un programme de formations continues. Elles sont organisées sur des thèmes hautement spécialisés, soit à Alexandrie en s’adressant alors à un large public provenant des différents pays d’Afrique francophone, soit dans un pays africain pour répondre à une demande locale ou à un besoin régional non satisfait en raison de manque de spécialistes. Ces formations continues ont permis de former depuis 2009, plus de 4500 cadres africains qui seront ainsi à même de contribuer au développement de leur pays.
Les « Campus Senghor »
L’Université Senghor, dont les diplômes sont internationalement reconnus, s’externalise dans plusieurs pays sous la dénomination « Campus Senghor », ayant pour vocation à accueillir et à former sur place des étudiants de haut niveau. L’idée maîtresse des « Campus Senghor » est que la formation d’excellence doit être accessible à des publics élargis et aller à la rencontre directe de ces publics. Il s’agit de s’adapter aux besoins spécifiques formulés par les bénéficiaires des formations eux-mêmes. Les Campus Senghor sont ouverts en partenariat avec des universités ou institutions notoirement reconnues dans chaque pays afin de garantir la qualité de la formation selon les exigences internationales, en particulier celles du CAMES.
L’offre de formation proposée par l’Université Senghor, qui s’inscrit dans le cadre du système LMD, correspond aux besoins de son partenariat tout en préservant l’exigence d’excellence. Les Masters professionnels sont créés à la demande des établissements afin de former les spécialistes de l’enseignement ou des milieux professionnels dans les différents domaines du développement durable.
Pour autant, l’Université, dont l’unité est préservée, garde le contrôle total du pilotage, l’entière maîtrise académique, pédagogique, administrative et financière des externalisations dans une construction rationnelle, cohérente et solidement articulée.
Les Campus Senghor sont actuellement ouverts en Côte d’Ivoire, au Burkina-Faso, au Maroc, à Djibouti et au Sénégal. Des pourparlers sont en cours pour Libreville au Gabon et Cotonou au Bénin.
Une Université au cœur des réseaux francophones
Des accords de partenariat, signés avec des organismes internationaux et des établissements universitaires africains, européens et canadiens, parmi les plus prestigieux, prévoyant des co-diplomations et cotutelles de thèse, ont progressivement permis à l’Université Senghor de rayonner et de devenir une véritable plateforme de savoirs et de savoir-faire.
L’Université Senghor est aussi un pôle d’échanges et de rencontres dans l’espace francophone en organisant des colloques, séminaires et conférences dans les domaines de son champ d’action, en collaborant avec les autres opérateurs et institutions de la Francophonie.
La qualité de nos diplômes reconnus partout en Afrique contribue à la bonne notoriété de l’Université comme en témoigne le nombre croissant de candidats relevé pour chaque promotion du Master, montrant ainsi l’intérêt suscité par cette Université originale à plus d’un titre :
· au regard de sa mission unique en son genre en Afrique. Elle est seule à offrir une approche globale du développement durable.
· par le public visé : elle est l’une des très rares universités à assurer la promotion en cours d’emploi. Tous ses étudiants ont une expérience professionnelle de plusieurs années avant leur venue à Alexandrie et ils ont tous, au minimum, un niveau de licence.
· par sa méthode pédagogique qui fait appel à des professeurs provenant de tout l’espace francophone : Canada, Europe, Afrique, permettant ainsi un brassage culturel donnant une plus grande ouverture d’esprit et une vision plus élargie d’un monde globalisé.
Conditions d’admission : une sélection rigoureuse
L’Université Senghor s’adresse à un public francophone de haut niveau. Etudiants et professionnels viennent y chercher un savoir-faire sans équivalent avant d’intégrer (ou de réintégrer) des postes à hautes responsabilités dans leurs pays respectifs.
Le mode de recrutement des étudiants accorde une attention particulière à la participation des femmes. L’admission est prononcée, après avoir participé à un concours qui comprend une sélection sur dossier, une épreuve écrite et un entretien oral.
· Pour concourir, il est nécessaire d’avoir un diplôme universitaire sanctionnant au minimum un niveau équivalent à une licence ou un diplôme équivalent, de disposer d’une expérience professionnelle.
· Peuvent concourir, les ressortissants de l’ensemble des pays francophones mais aussi, dans la mesure des places disponibles, des ressortissants des pays de la région n’appartenant pas à l’Organisation Internationale de la Francophonie mais maîtrisant la langue française, sachant que la priorité reste le continent africain.
· La sélection sur dossier accorde une importance particulière au projet professionnel.