1er Sommet RSE – Denis Deschamps (CPCCAF) : « Nous sommes très impliqués dans la formation des entrepreneurs africains et francophones » (source AfricaPresse)

Mise à jour le 15 juillet 2021

Source : https://www.africapresse.paris/1er-Sommet-RSE-Denis-Deschamps-CPCCAF-Nous-sommes-tres-impliques-dans-la


Organisé par Africa Mutandi, le 1er Sommet de l’engagement sociétal des entreprises (Paris et Afrique en ligne, 7-8 juillet) de France, d’Europe et d’Afrique a réuni une quarantaine de panélistes. Parmi eux, Denis Deschamps, DG de la CPCCAF*, a rappelé les engagements RSE de son organisation, concrétisés par des partenariats techniques et commerciaux.


« Au service du développement du secteur privé et de la croissance économique du continent africain, à partir des entreprises et des partenariats techniques et commerciaux construits entre opérateurs et acteurs francophones, la CPCCAF élabore et met en œuvre de programmes de coopération pour le développement, passant par le renforcement des capacités et des compétences des structures africaines d’accompagnement des entreprises, comme plus particulièrement les chambres. Le transfert de savoir-faire et de bonnes pratiques entre membres du réseau CPCCAF permet ainsi d’appuyer directement les entreprises africaines qui fondent la croissance locale et l’emploi.

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RSE : une évolution positive à amplifier

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La question de l’économie à impact positif, au regard de la réalisation des objectifs du développement durable (ODD) de l’ONU, se pose aujourd’hui avec une acuité particulière sur le continent africain, compte tenu de la prise en compte croissante par nos entreprises de leur responsabilité sociale (RSE) et également du poids progressivement plus grand du secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS).

Depuis 2013, la CPCCAF mène en effet des enquêtes barométriques auprès des entreprises africaines et aussi en direction de ses membres, qui permettent de faire ce constat d’une évolution positive dans son ensemble, mais qui doit être maintenant amplifiée pour que son impact soit perceptible par tous.

De ce point de vue, les actions de terrain qui sont menées par nos membres impliqués dans le programme européen Archipelago constituent une piste sérieuse, parce qu’elles permettent de développer l’inclusion des jeunes et l’autonomisation des femmes en Afrique, grâce à la formation professionnelle et entrepreneuriale, par exemple sur les métiers agricoles, du portuaire ou de l’hôtellerie…

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Le fort impact des projets Archipelago

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À partir des projets Archipelago développés en partenariats entre nos organisations intermédiaires africaines et européennes, nous avons aussi tout lieu de penser que les membres de notre réseau ont un véritable impact positif par rapport au changement climatique et au développement humain, comme c’est le cas au Tchad avec le projet Al Bouzhour (développement des semences locales et de qualité) ou bien s’agissant du projet ACRA relatif à l’éco-construction et l’énergie solaire (recours au photovoltaïque), qui permet de former de jeunes africains et de les impliquer dans le développement du potentiel énergétique durable fondé sur le solaire.

Nous sommes également aujourd’hui très impliqués dans la formation des entrepreneurs africains et francophones pour qu’ils puissent développer ou relancer leur activité par-delà la crise de la COVID19 que nous subissons encore en ce moment, avec ses conséquences économiques et sociales qui sont particulièrement graves sur le continent africain.

Aussi, avec notre partenaire la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, nous avons organisé une formation en ligne sur les modèles d’affaires intégrant les objectifs du développement durable ; cela nous a permis de repérer des projets entrepreneuriaux pouvant être présentés à des investisseurs à impact.

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Une énergie propre et durable pour l’Afrique

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Permettez-moi, avant de conclure, de rappeler le contexte africain d’une très forte croissance démographique qu’accompagne la croissance urbaine qui risque d’intensifier très fortement l’accélération de la demande en énergie.
Au lieu des énergies fossiles qui sont encore majoritairement utilisées aujourd’hui, l’Afrique doit donc pouvoir aller vers des technologies propres et la mise en place de nouveaux sites de production d’énergie renouvelable (éolien, solaire, hydraulique…).

Pour cela, il faut concevoir des politiques, une réglementation, une gouvernance et un accès aux marchés financiers, avec la mise en œuvre de solutions pratiques et adaptées pour le développement durable africain.

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* La Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF) a été créée en 1973, à Dakar, par les Présidents Georges Pompidou, Léopold Sedar Senghor et Félix Houphouët-Boigny. Il s’agit aujourd’hui d’un réseau international de 130 chambres dans plus de 30 pays francophones, dont 26 pays africains.

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