« Le repreneuriat est un enjeu pour toutes les entreprises autant au Québec qu’à l’international.»
Que retenir de la deuxième édition du Rendez-vous d’affaires de la Francophonie qui s’est tenu du 12 au 14 juin 2024 au Centre des Congrès de Québec?
Un sentiment d’accomplissement! Plus de 1000 rencontres d’affaires ont été planifiées à travers nos différentes plateformes et les discussions ont été riches. Mentionnons aussi la réceptivité des différentes délégations. Aussi, ce rendez-vous a permis de constater que la thématique du repreneuriat concerne tous les gens d’affaires et les résultats du sondage sur la Francophonie démontrent encore plus les priorités accordées par les participants au numérique et à l’intelligence artificielle.
En tant que co-organisateur de cet évènement, pensez-vous avoir atteint les objectifs fixés?
Avec plus de 650 participants présents au Rendez-vous d’affaires, nous pouvons être satisfaits. Ce fût une grande réussite! Il reste encore du travail à faire même si l’évènement est terminé, entre autres dans le suivi des rencontres effectuées.
Pourquoi avoir choisi « la relève entrepreneuriale » comme thématique centrale de l’édition 2024?
Le repreneuriat est un enjeu pour toutes les entreprises autant au Québec qu’à l’international. Si on veut bâtir le monde de demain, il faut disposer des ressources humaines, hommes et femmes qualifiées, capables de partir en affaires. La relève est la jeunesse. Nous pensons qu’il est important d’encadrer cette relève qui représente le futur, et de les accompagner afin d’assurer la pérennité de nos entreprises.
Vous avez accueilli une délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans le cadre de la mission économique et commerciale, pouvez-vous nous en dire plus?
Nous avons en effet accueilli une centaine de participants de l’OIF, grâce à l’appui du gouvernement du Québec. Après des activités à Montréal et en région, la délégation s’est déplacée à Québec pour certaines activités en marge du Rendez-vous d’affaires le 13 Juin, en plus d’assister à certains de nos panels et de participer à des rencontres B2B. Cela a permis aux participants des deux évènements de créer des liens solides et de développer des nouvelles opportunités d’affaires.
Pouvez-vous nous donner un aperçu du rôle que vous jouez dans le cadre de mise en œuvre de la politique internationale du Québec?
Québec International n’a pas un rôle politique. En tant qu’une agence de développement économique, nous avons toutefois été consultés lors d’un processus du gouvernement du Québec pour le positionnement du Québec et de la ville de Québec à l’international. Nous avons aussi comme mission de faire rayonner la région.
« Nous voulons amener les gens à voir le potentiel du marché qu’est l’Afrique »
Est-ce que votre organisation a un positionnement particulier vis -à- vis le continent africain?
La croissance de la Francophonie passe par le continent africain. On ne peut le prendre de façon monolithique, l’Afrique est diverse et à chaque pays ses réalités locales, ses façons de faire qui lui sont propres. De ce fait, il faut un accompagnement particulier pour y réussir en affaires. L’équipe de Québec International est donc en mesure d’accompagner les entreprises qui souhaitent développer ce marché qui représente un immense potentiel.
Au regard des enjeux actuels de changements climatiques et de transformation numérique, comment préparez-vous les entreprises et les entrepreneurs à y faire face?
Beaucoup d’entreprises souhaitent accélérer leur transformation numérique, selon un sondage réalisé par Québec International et Léger, démontre aussi l’intérêt de plusieurs dirigeants sur des sujets comme le numérique au sein des entreprises manufacturières, l’usage des technologies, la maturité numérique, les impacts du numérique sur les activités, etc. Nous accompagnons ces entreprises à travers la mise sur pied des politiques et programmes afin de leur permettre de réussir leurs transformations numérique et énergétique.
A quand le prochain Rendez-vous d’affaires de la Francophonie au Québec?
L’évènement a lieu tous les deux ans au Québec, donc la prochaine édition est prévue en 2026. Il y’a de l’intérêt et quelques propositions pour l’organiser dans un pays africain, mais aucune confirmation ou proposition finale n’a été faite.