Afrique et Intelligence Artificielle
Inauguration Qwant
A l’occasion de l’inauguration des locaux parisiens de notre partenaires Qwant, une série de conférence a été organisée avec pour thème central l’intelligence artificielle et sa place dans nos sociétés. C’est alors ici l’occasion de replacer l’Afrique au cœur de ces débats : quelle place et quel rôle pour l’IA sur le continent africain ?
A l’occasion de l’inauguration des nouveaux locaux parisiens de notre partenaire Qwant, le moteur de recherche respectueux de la vie privée, une série de conférences a porté sur la place de l’intelligence artificielle dans notre société, et de l’éducation au numérique. En effet, nous sommes aujourd’hui confrontés à un paradoxe important, entre une volonté croissante de profiter et d’intégrer les innovations de l’intelligence artificielle et du numérique à nos vies, tout en voulant garder une indépendance totale, et une certaine confidentialité de nos données numériques.
Chez Qwant, cette combinaison entre innovation, technologies de pointe et protection de la vie privée semble possible, et les différents intervenants participant aux conférences cherchent à aller plus loin. L’innovation et l’intelligence artificielles sont alors pensées au service de l’humain et d’une meilleure gouvernance : l’idée d’un outil pour prévenir du basculement dans la précarité ou encore des innovations en termes de santé sont évoquées. Une seconde conférence place au centre du débat l’éducation par et au numérique en France, avec des intervenants de marque reflétant la qualité des débats ayant eu lieu tout au long de la journée.
Sur le continent Africain, la place du numérique apparaît également comme un enjeu majeur. Une semaine après l’annonce par Google de la création de son premier centre de recherche en Intelligence Artificielle sur le sol africain au Ghana à Accra, certaines questions se posent. Tout d’abord, celle de l’éventualité d’une captation des ressources par les grands groupes internationaux. En effet, ces derniers multiplient les incubateurs et les concours d’innovations dans le but de faire naître une effervescence entrepreneuriale sur le continent. On peut y voir un aspect positif pour le continent qui voit alors émerger une génération d’entrepreneurs innovants, vecteurs d’un potentiel rayonnement africain. Cependant, on peut aussi y voir la menace d’une captation des ressources par des géants internationaux au détriment du développement local de ces pays africains, à mesure que ce vivier d’innovations aurait tendance à émerger hors système.
La CPCCAF apparaît alors comme un acteur central pour favoriser le développement du secteur privé africain dans le cadre d’une coopération renforcée entre chambres consulaires, afin de contribuer à diffuser une bonne gouvernance et à replacer cette effervescence dans un cadre institutionnel. En favorisant l’émergence d’une francophonie des affaires, la CPCCAF contribue non seulement à accompagner le développement du secteur privé africain, mais également permet de donner une visibilité à cet écosystème entrepreneurial au travers de plusieurs initiatives, comme par exemple son réseau social collaboratif. Enfin, à travers des programmes comme ARCHIPELAGO, la CPCCCAF s’efforce de promouvoir l’importance de la formation professionnelle et entrepreneuriale afin d’encourager une croissance pérenne et éthique.