La lettre d’information de la Conférence permanente
des chambres consulaires africaines et francophones
– 23 avril 2020 –
#Restez chez vous !
Message de Mounir MOUAKHAR, Président de la CPCCAF
Le secteur privé a un rôle indéniable à jouer dans la lutte contre le COVID19 et ses conséquences économiques et sociales. L’Afrique étant aujourd’hui confrontée à ce qui peut s’apparenter à une crise humanitaire, nous sommes ainsi persuadés que toutes les entreprises peuvent intervenir pour remédier aux impacts négatifs de la pandémie sur les sociétés et économies du continent.
Au-delà de la mise en place de mesures de prévention sanitaire par les pouvoirs publics locaux et nationaux, les entreprises interviennent en effet pour informer leurs salariés, leurs clients et leurs fournisseurs, mettre en oeuvre des plans de continuité d’activité et aussi préparer l’avenir, c’est-à-dire l’après-crise, en réduisant autant que possible les risques socio-économiques.
Pour cela, la CPCCAF a engagé une campagne d’enquêtes auprès des entreprises africaines, au travers des chambres et structures intermédiaires qui les accompagnent. Dans le même temps, elle a interrogé les membres de son réseau africain et francophone sur les actions concrètes prévues pour assurer le maintien de l’activité économique et la résilience des entreprises.
A partir notamment de cette cartographie des efforts des entreprises et des structures qui les accompagnent, la CPCCAF entend ainsi proposer un nouveau programme d’actions, qui sera axé sur le soutien à l’intervention du secteur privé pour permettre une réponse adaptée à la problématique du Coronavirus en Afrique et ses conséquences sur l’activité et les entreprises. Aussi, ce programme aura pour ambition d’intervenir, en plus du sanitaire et de la santé, sur les problèmes structurels de l’Afrique, moyennant le renforcement des activités liées au climat, en se fondant plus particulièrement sur le numérique.
La CPCCAF est en effet convaincue que c’est en agissant de la sorte, au travers du secteur privé et des structures intermédiaires qui –comme les chambres consulaires appuient le développement des entreprises (par la formation des jeunes, le soutien à la création et à la croissance des activités économiques…), que nous parviendrons à «dérisquer » les échanges nord-sud.
Mais avant cela, il y a l’urgence. C’est pourquoi la CPCCAF s’est associée à l’opération zerocorona.org, initiée par un collectif d’entreprises innovantes de la French Tech, qui repose sur une chaîne d’intervention comprenant les membres volontaires du réseau CPCCAF :
- Inventaire des besoins des professionnels de santé (et autres) en matériels médicaux constatés sur place, en Afrique (avec estimation des coûts : produits et logistique), permettant d’établir une commande (précisant la nature des produits et les quantités voulues), par rapport à la liste de produits (catalogue) auxquels zerocorona peut garantir l’accès ;
- Campagne de « crowdfunding » menée par des personnalités (artistes, entrepreneurs, politiques) mobilisées pour un pays donné, avec également une levée de fonds correspondante assurée par zerocorona (médiatisation et action sur les réseaux sociaux ; organisation d’un Hackhaton) ;
- Achat, à partir des commandes effectuées et de l’argent collecté, du matériel de santé (masques, équipements médicaux), au tarif négocié par zerocorona auprès de ses fournisseurs (Chine) certifiés ;
- Distribution auprès des établissements médicaux / pharmaceutiques par les chambres consulaires membres du réseau CPCCAF, en lien avec les autorités publiques du pays, des produits acheminés / livrés sur place avec la logistique zerocorona pour le transport de matériel médical.
Une première action est en cours au Bénin, où la CCI du Bénin a été mobilisée avec les autorités publiques nationales. Au vu des résultats de cette opération zerocorona au Bénin, des actions du même type pourront voir le jour dans l’ensemble des pays du champ d’action de la CPCCAF.
En attendant, on ne manquera pas de valoriser toutes les initiatives prises par les chambres du réseau CPCCAF, comme par exemple au Congo, au Bénin, au Burkina-Faso ou à Madagascar, et qui permettent d’apporter une réponse pratique aux besoins des entreprises dans le cadre de la crise du Covid19.
Mobilisation des membres de la CPCCAF
dans la lutte contre le COVID19
et ses conséquences économiques et sociales en Afrique
Actions d’urgence mises en oeuvre par les membres du réseau CPCCAF
On évoquera, parmi d’autres actions :
- Bénin : lancement, par le secteur privé béninois, d’une opération de collecte de 30000 kits de lavage de mains pour permettre à chaque quartier du Bénin de disposer de cet équipement. De plus, il s’agira, également, de mobiliser les acteurs pour la distribution de masques aux couches vulnérables, les taxis motos et autres personnes dans les marchés / animation, par la CCI du Bénin, du premier « café numérique » réunissant plusieurs chefs d’entreprise sur le thème : Covid 19 : les chefs d’entreprise face à la gestion de la cris / lancement le 15 avril 2020, par la CCI du Bénin, de la plateforme Markeplace « StopCovid19.bj (https://www.stopcovid19.bj/)mettant en relation des sociétés béninoises vendant des produits stratégiques (gel hydro-alcoolique, masques, gants, conditionnements) pour combattre la crise sanitaire du COVID-19. Les utilisateurs de ces produits : sociétés et professionnels et quelques particuliers engagés dans la lutte contre le COVID-19 ;
- Burkina-Faso : mise à disposition des Délégations consulaires régionales d’une enveloppe de 105 Millions de FCFA , par le Président de la CCIBF ;
- Congo : production de masques aux normes AFNOR par l’Agence artisanale du Congo (ANA) à Brazzaville, en parallèle de l’action menée par la CCIAM de Pointe-Noire, avec le soutien d’entreprises françaises (comme EXXOTEST) mobilisées par la CMAR Pays de Loire ;
- France : mise en place, par la CCI Côtes d’Armor et ses partenaires, l’UPIA et l’UIMM des Côtes d’Armor, d’une filière costarmoricaine afin de proposer dans un bref délai des visières de protection. L’achat de visières permettra d’alimenter la grande chaîne de solidarité qui s’organise pour aider les établissements de santé à se fournir en visières de protection indispensables à la sécurité des personnels. 1 visière achetée = 1 visière offerte aux établissements de santé. En savoir plus : https://visieres.cotesdarmor.cci.fr/ ;
- Guinée (Conakry) : confection de masques par des couturiers mobilisés par la Fédération guinéenne des artisans ;
- Mali : remise d’un chèque de 500 Millions de FCFA au Premier ministre, par le Président de la CCIM, Youssouf Bathily, pour contribuer à la lutte contre le COVID19 ;
- Niger : contribution de la CCIN au comité chargé de la gestion de la pandémie, pour un montant de 20 Millions de FCFA. Aussi, le Président de la CCIN a personnellement contribué à la lutte contre le COVID19 avec un chèque de 3 Millions de FCFA.
Des actions du même ordre sont également mises en oeuvre ou prévues au Sénégal(engagement du patronat sénégalais, avec le Président de l’UNCCIAS, Serigne MBOUP, pour un montant total de 800 Millions de FCFA) comme en Côte d’Ivoire et dans d’autres pays.
Point sur l’étude / benchmark CPCCAF sur les chambres consulaires africaines, les entreprises et le COVID19
Point sur l’étude benchmark CPCCAF en cours
CCI du Bénin : La CCIB a été sollicitée par les pouvoirs publics pour accompagner les entreprises. Le Président de la chambre a, par ailleurs, salué les initiatives prises par le gouvernement béninois. De nombreuses entreprises ont fait appel à la CCIB, issues notamment des secteurs suivants : services (45%), industrie (30%) et commerce (20%). Les domaines de la logistique, de l’approvisionnement, de la gestion de clients et de la formation sont ceux pour lesquels la CCIB a été plus particulièrement sollicitée. Entre 0% et 20% des entreprises ont dû arrêter leurs activités. Une plateforme numérique et des formations ont été mises en place pour accompagner les entreprises. De plus, le CCIB a commencé une réflexion sur l’après COVID19.
CCI du Burkina-Faso : La CCIBF a été sollicitée pour évaluer l’impact du COVID-19 sur les activités économiques et proposer des mesures de mitigation dont certaines ont été adoptées par le Gouvernement. La CCIBF a également été sollicitée pour accompagner la réouverture des grands marchés de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, dans des conditions qui respectent les mesures barrières. Elle a fait des dons aux micro-entrepreneurs les plus vulnérables dont les lieux de commerce (marchés populaires) ont été fermés. Par ailleurs, elle fait la veille sur les innovations techniques et commerciales qui permettent de renforcer la résilience des entreprises.
CCI de Côte d’Ivoire : La CCICI s’est associée aux instances gouvernementales afin de prendre des mesures pour accompagner le secteur privé, en particulier pour l’élaboration d’actions d’appui aux sinistrés. Dans ce cadre, une plateforme de crise ainsi qu’un centre d’écoute ont été mis en place. En collaboration avec les entreprises, des mesures de réorganisation du temps de travail ont été instaurées.
CCIAM du Gabon : Ce sont les secteurs du commerce, de l’industrie, des services et de l’artisanat qui se sont tournés vers la CCIG, en priorité concernant la gestion de la trésorerie des entreprises. Entre 20% et 40% des entreprises ont arrêté leurs activités à ce jour. Les locaux de la CCIG ont été réquisitionnés pour abriter le Comité de Pilotage de Veille et de riposte du COVID19. Par ailleurs, la CCIG a été consultée par les instances gouvernementales lors de l’élaboration des mesures d’accompagnement des entreprises, notamment sur les critères d’éligibilité.
CM de Kaffrine (Sénégal) : La CMKF a été en correspondance constante avec le ministère de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’artisanat depuis le début de la crise du COVID 19. Dans la région, entre 60% et 80% des entreprises sont à l’arrêt. Sollicitée par l’artisanat, la chambre a contribué à l’approvisionnement en masques en passant des commandes conséquentes. Des sessions d’information concernant la pandémie ont été organisées, en complément de la contribution apportée au fonds Force COVID19 mis en place par l’Etat du Sénégal.
CM de Tambacounda (Sénégal) : La CMT a été sollicitée afin de sensibiliser des associations et des chefs d’entreprise participant aux activités du Comité régional de gestion des épidémies. Pour la confection des masques en tissu, les pouvoirs publics et la coopération allemande (GIZ) ont passé une commande de masques et comptent sur la CM pour atteindre le maximum de personnes dans le cadre de la sensibilisation et de la distribution de kits d’hygiène. Dans la région, entre 20% et 40% des entreprises ont arrêté leurs activités.
UCRM Togo : L’UCRMT a été sollicitée par les secteurs des eaux, de la pêche et des services. Les sollicitations de la part des entreprises portent sur l’information du personnel. Selon la chambre, entre 60% et 80% des entreprises ont arrêté leurs activités. Les entreprises qui sont restées actives ont mises à sur les chambres consulaires africaines, les entreprises et le COVID19 disposition des masques et des kits de lavage de mains, elles ont également diffusé les gestes barrières. Un numéro d’urgence a également été mis en
place.
CCI de Sfax (Tunisie) : La CCIS a été sollicitée pour soutenir les entreprises. D’après les retours des entreprises ayant fait appel à la chambre pour la gestion de leur trésorerie ou encore les problématiques logistiques, l’un des effets ayant le plus d’impact durant cette pandémie est la baisse des activités du Port de Sfax qui provoque donc une baisse des matières premières. Entre 60% et 80% des entreprises ont du cesser leurs activités.
Informations sur des études et enquêtes réalisées par les membres du réseau CPCCAF
La CCI de Côte d’ivoire a mené une étude d’impact sur les effets du COVID19 du 19 au 24 mars 2020. Cette étude a pour but d’évaluer les incidences socio-économiques de la maladie sur les activités des entreprises de façon à proposer des recommandations aux pouvoirs publics pour accompagner les efforts d’atténuation. Après consultation des chefs d’entreprise ivoiriens, voici les résultats obtenus par la CCI-CI :
- Plus de 97% des chefs d’entreprise affirment que la pandémie a un impact sur leurs activités. Cet impact se mesure à plusieurs niveaux, comme la perte des clients (33%), l’absentéisme du personnel (16%), le retard dans les livraisons (16%), la rupture de stock (15%), le ralentissement des activités (9%)
- Environ 8% des répondants indiquent ne pas pouvoir estimer leurs pertes en l’état actuel des choses en termes de chiffres. Cependant, 47% estiment avoir perdu entre 1 et 25 millions, 18% entre 25 et 50 millions. Plus de 6% déclarent avoir perdu plus de 200 millions de FCFA. Les secteurs les plus touchés sont : les services (51%), l’industrie (26%), le commerce (18%) et l’agriculture (4%).
- Les relations des entreprises avec l’extérieur qui ont été maintenues sont : la clientèle (41%) les fournisseurs d’équipement (28%), l’assistance technique (12%), les fournisseurs de matières premières (8%)
- 92% des répondants déclarent être inquiets pour l’avenir si une solution n’est
pas trouvée d’ici là à cette pandémie.
Actions des partenaires de la CPCCAF
International Chamber of Commerce (ICC)
ICC a lancé un appel à l’action du secteur privé, via une enquête mondiale pour l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) pour lutter contre le Covid-19.
En cette période de crise mondiale, toutes les entreprises peuvent jouer un rôle de premier plan pour minimiser la probabilité de transmission et l’impact sur la société.
Une action audacieuse et efficace qui permettra de réduire les risques à court terme pour les employés et les coûts à long terme pour les entreprises et l’économie.
- En savoir plus : https://survey3.medallia.com/?icc-who-covid-19
- Répondre à l’enquête : https://survey3.medallia.com/?feedless-icc-who-covid-19-b0707c33a5435e5cec5308c8936d33a6
Association Internationale des Maires Francophones (AIMF)
Covid-19 – comment agir à l’échelle municipale ?
À différents stades, les municipalités sont confrontées à l’épidémie de la COVID-19. Le rôle des élues, élus, gestionnaires, employées et employés municipaux sera déterminant pour répondre à cette crise sanitaire, qui ne sera pas sans impact sur le tissu économique local, sur les interactions sociales, sur les relations internationales. Afin d’accompagner ses membres dans leurs efforts, l’AIMF a lancé une page sur son site Web visant à relayer les initiatives et réflexions municipales face au coronavirus dans l’ensemble de la Francophonie.
- En savoir plus : https://www.aimf.asso.fr/AIMF-COVID19.html
TROOVER
CovidInnov : site d‘informations sur les solutions numériques innovantes de surveillance du #covid19.
Depuis le début de cette crise sanitaire, les innovations numériques se sont multipliées pour tenter de surveiller l’évolution de la pandémie. Ainsi, le COVID est un moteur bien involontaire de la transformation digitale dans de nombreux pays mais parfois au détriment des droits fondamentaux et les solutions numériques foisonnent présentées comme la solution à la pandémie.
La collecte de données, nécessaire au bon fonctionnement de ces applications est souvent contraire aux principes éthiques et réglementaires acceptés à minima en Europe. C’est pourquoi, TROOVER a mis en place une veille sur les innovations de surveillance du COVID. Chaque innovation collectée est relayée sur Twitter (@COVID_Innov) avec une pastille de couleur après analyse des risques associés en matière éthique et réglementaire.
TROOVER a également recensé toutes ces innovations numériques dans des cartographies par région en spécifiant le type de données collectées : données biométriques (BIO), données de santé (HEA), données de géolocalisation (GEO), données mobiles (MOB), données Bluetooth (BLU), données personnelles (PER), données comportementales (BEH).
- En savoir plus : https://www.covid-innovation.fr/
Initiatives liées à la CPCCAF
Centre du commerce international (ITC)
L’ITC lance une enquête mondiale pour évaluer l’impact économique de la pandémie de coronavirus sur les entreprises du monde entier.
L’épidémie de coronavirus provoque une crise sanitaire et un ralentissement économique mondial sans précédent.
L’impact de la crise sur des millions de micro, petites et moyennes entreprises (MPME) menace le développement économique à long terme et le bien-être social dans le monde entier.
Le Centre du commerce international invite les entreprises du monde entier à partager leur expérience sur la manière dont la pandémie COVID-19 les affecte en lançant une enquête mondiale. Les questions comprennent :
1. Comment votre entreprise est-elle touchée par la pandémie de coronavirus (COVID-19) ?
2. Comment les gouvernements et les institutions d’appui aux entreprises peuvent ils vous aider ?
Donnez votre avis ! Participer à l’enquête vous prendra moins de 10 minutes.
- En savoir plus : http://www.intracen.org/nouvelles/Enquete–Comment-votre-entreprise-est-elle-affectee-par-le-COVID-19/
- Répondre à l’enquête : https://itcsurvey.intracen.org/fs.aspx?surveyid=30d16e769054375b886a8b0f1f93f41
FRANCO-FIL
La Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale (SEIN) et la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF) ont lancé la plateforme internationale numérique Franco-fil dédiée au développement de l’entrepreneuriat francophone et francophile.
Franco-fil, initiative indépendante conçue pour le développement des échanges entre des acteurs privés, associatifs et institutionnels, a pour ambition de contribuer à la mise en place opérationnelle des Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par l’ONU en 2015, en particulier l’OOD 17 visant à la création de partenariats entre acteurs.
La mise en oeuvre de Franco-fil permettra de connecter les entrepreneurs et opérateurs économiques de l’espace francophone et francophile, au travers d’un espace numérique et grâce à des rencontres physiques, afin de favoriser des échanges économiques équilibrés, respectueux de valeurs sociétales et environnementales.
- En savoir plus : https://franco-fil.org/
Dans le cadre du Concours Franco-fil 2020, un appel aux projets sera ouvert (du 1er mai au 31 juillet 2020) dans trois catégories :
- la transition énergétique,
- l’agriculture raisonnée,
- les jeunes entrepreneurs soucieux de construire un monde plus responsable en conformité avec les objectifs de développement durable de l’ONU (1).
Une attention particulière sera apportée aux projets apportant des solutions pouvant remédier aux conséquences économiques et sociales de la crise du COVID 19.
- Concours accessible à compter du 1er mai : https://concours2020.franco-
fil.org
ZEROCORONA
ZEROCORONA.ORG est un mouvement de la société civile initié notamment par un collectif d’entreprises innovantes de la French Tech. Cette initiative s’emploie à construire une intelligence collective pour répondre à la crise sanitaire et à la reconstruction du monde de demain.
Leur action repose sur 3 piliers :
- Porte voix : Réseau d’artistes au soutien de chaque campagne de crowdfunding à destination de son pays de coeur.
- Pont humanitaire : Réseau de fournisseurs pour acheter l’ensemble du matériel de santé indispensable.
- Ancrages locaux : Réseau d’États, de villes et d’ONG sur place pour faire remonter les besoins et distribuer le matériel acheminé.
- En savoir plus : https://zerocorona.org/
Autres initiatives
La Fondation pour l’innovation politique (FONDAPOL) est partie prenante d’un vaste travail intitulé «Citizens’ Attitudes Under COVID-19 Pandemic». Cette étude repose sur plusieurs vagues d’enquêtes menées dans chacun des vingt pays suivants : Afrique du Sud – Allemagne – Argentine – Australie – Autriche – Brésil – Canada – Côte d’Ivoire – Egypte – États-Unis – France (y compris certains territoires d’outre-mer1) – Italie – Kenya -Mali – Maroc – Nigeria – Nouvelle-Zélande – Pologne – Royaume-Uni – Suède.
Il s’agira en particulier de renseigner sur l’évolution de l’opinion publique et des attitudes face à la crise du coronavirus :
- comment sont perçues les mesures de distanciation sociale (confinement, port du masque, tracking, etc.) ;
- comment les individus évaluent la nature de la crise et l’action de leur gouvernement.
Point sur les actions de la CPCCAF en 2020
Report des événements et manifestations programmées
Début juillet 2020, au vu de l’évolution de la situation sanitaire et humanitaire en Afrique et dans le monde, on rappelle que des décisions seront prises par le Bureau de la CPCCAF, concernant certains événements de l’Association et d’autres, comme plus particulièrement :
- Semaine africaine de l’innovation, à Pointe-Noire (Congo), programmée en octobre 2020 ;
- Sommet Union européenne – Union africaine, à Bruxelles, prévu fin octobre 2020;
- Assemblée générale CPCCAF, prévue à Bamako (Mali) en novembre 2020, avec le Forum de la Francophonie économique CPCCAF ;
- Forum économique de la Francophonie, à Tunis, en, décembre 2020, après le Sommet de la Francophonie
Actions et projets de la CPCCAF en cours
- Programme PIDUCAS en Côte d’Ivoire, lancé officiellement le 16 mars 2020, pour 36 mois (3 ans), sur la base d’un contrat notifié le 04/03/2020 : état des lieux de l’écosystème des entreprises et promotion de l’entrepreneuriat à Bouaké et San Pedro. La CPCCAF intervient aux côtés de la CCI de Côte d’Ivoire, qui intervient dans le cadre des activités du projet à San Pedro
- Projet TFWA : développement de 6 corridors d’affaires en Afrique de l’ouest (9 pays concrenés) / Trade facilitation dans zones / villes transfrontalières, sur 26 mois. La CPCCAF interviendra aux côtés de la FEWACCI et des chambres des 9 pays impliqués dans le projet.
Aussi, un projet est en cours d’élaboration avec la CCIAM de Pointe-Noire, pour l’employabilité et l’insertion économique des jeunes au Congo, grâce à l’Apprentissage, avec l’appui de chambres du réseau CPCCAF.
Nouveaux projets CPCCAF
La CPCCAF compte prochainement développer une activité de formation, pour proposer des formations spécialisées, à partir notamment des compétences qui sont dans son réseau, au travers de modules de formation pouvant être opérés à distance (compte tenu en particulier de la présente crise sanitaire).
Un groupe de travail technique CPCCAF doit ainsi élaborer un portefeuille de formations correspondant aux besoins et attentes du réseau et bâtir un modèle économique, sachant que ces formations devront d’abord viser les personnels des chambres et se fonder sur les ressources du réseau, sans pour autant exclure d’autres expertises disponibles chez des partenaires spécialisés de la CPCCAF.
Le groupe technique sera animé par Maider MACE, Chargée de projets du programme ARCHIPELAGO au sein de la CPCCAF.