« Les priorités du développement africain : les solutions pour une coopération innovante, fondée sur les actions des chambres consulaires et des territoires »

Mise à jour le 24 septembre 2020

L’Afrique subit aujourd’hui les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire  mondiale du COVID-19. Pour éviter que les difficultés générées par la pandémie ne viennent obérer le formidable potentiel de croissance africain, il convient de définir au plus vite les priorités de la relance économique du continent, fondée sur le secteur privé et les entreprises, avec l’appui des chambres consulaires et des territoires engagés dans la coopération.

Al’initiative de Vincent Ledoux, député du Nord, auteur d’un rapport au Premier ministre sur les territoires et l’Afrique, la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF) a ainsi organisé le vendredi 18 septembre 2020 un colloque en ligne permettant de mettre en lumière son modèle d’intervention pour les actions menées par les chambres (CCI, Chambres de métiers et d’artisanat, Chambres d’agriculture) de son réseau international francophone, pour soutenir le développement économique africain, en complémentarité et/ou en synergie avec les collectivités territoriales.

Depuis sa création, à Dakar, en mai 1973, la CPCCAF défend en effet l’idée que le développement économique africain repose d’abord sur le secteur privé et les entreprises : il faut, pour cela, permettre aux structures intermédiaires africaines (comme les chambres du réseau CPCCAF) de se renforcer, pour qu’elles puissent proposer des services qualifiés aux entreprises, afin de les conduire vers la croissance économique durable et la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois inclusifs pour les populations locales.

Aussi, ce renforcement de compétences des structures africaines d’accompagnement des entreprises, y compris dans le domaine de la formation professionnelle et entrepreneuriale, passe par le transfert de savoir-faire, de bonnes pratiques entre chambres consulaires, suivant le modèle du compagnonnage que la CPCCAF a éprouvé depuis près d’une décennie et qu’elle développe aujourd’hui dans le cadre du programme européen ARCHIPELAGO soutenu par la Commission.

En lien avec l’ensemble des membres de son réseau, qui agissent en tant que tête de réseau (comme CMA France, CCI France et l’APCA)  ou bien au plus près des entreprises (comme les chambres locales), la CPCCAF propose que son modèle d’intervention (compagnonnage) soit soutenu et promu par les pouvoirs publics, au travers de moyens supplémentaires ou sinon mieux affectés, et aussi grâce à une  coordination mieux affirmée entre les actions des chambres et celles des collectivités territoriales qui agissent dans le domaine de la coopération décentralisée.

En tant que représentantes de la société civile entrepreneuriale, les chambres consulaires peuvent en effet contribuer à la construction et la mise ne œuvre de stratégies publiques cohérentes et concertées à destination de l’Afrique, qu’il s’agisse de coopération économique ou bien d’investir pour le développement, en se fondant sur les compétences et capacités du secteur privé.

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