Le Mali en terre ligérienne : le Premier Ministre de la République du Mali rencontre la CMA Pays de la Loire
De gauche à droite : Djibril TABOURÉ – Joël FOURNY – le Premier Ministre Docteur Boubou CISSÉ – Youssouf BATHILY – David RUFFIN
Un partenariat consulaire au bénéfice de l’économie malienne
TROIS PARTENAIRES POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE LOCAL ET LA FORMATION PROFESSIONNELLE
La CCIM et l’APCMM portent, dans leur contexte, les intérêts du secteur privé malien. Dirigées par des opérateurs économiques élus et intégrées dans leur écosystème, ces institutions défendent une meilleure implication des entreprises dans la formation par alternance. La CMA Pays de la Loire représente le secteur de l’Artisanat ligérien, avec 5 Délégations départementales et 780 collaborateurs, au service de 63 400 entreprises, 6 600 apprenants formés au sein de l’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat, avec 5 centres de formation par alternance et 27 unités « Métiers ». A l’initiative des Présidents, ces trois partenaires ont engagé de nouvelles réflexions sur la formation professionnelle.
Face aux besoins de compétences techniques du secteur privé malien, aux enjeux démographiques induisant les attentes de formation et d’emploi de la jeunesse malienne, recherchant une mise en œuvre concrète des formations techniques en alternance, la CCI du Mali, s’est engagée sur la consolidation de son offre de formation alternée, initiale, continue ou professionnelle, avec la construction d’un Centre de Formation sur la Commune VI ATTBOUGOU. De son côté, l’APCMM a engagé un Centre de Ressources pour l’Artisanat, sur la Commune II Avenue de la Somme Niaréla. A la demande de la CCIM, la CMA Pays de la Loire a réalisé un Diagnostic filières, mesurant également les dispositions locales favorables à la formation professionnelle.
Des perspectives qui pourraient être facilitées ou renforcées
POUR LE DEVELOPPEMENT INCLUSIF DU SECTEUR PRIVE MALIEN PAR LA FORMATION PROFESSIONNELLE AU BENEFICE DE LA JEUNESSE
Le principe de la formation par alternance est de permettre aux entreprises, à leurs dirigeants et aux apprenants, leurs salariés et apprentis, d’accéder aux dernières technologies, pour proposer ensuite des prestations adaptées, prestations locales favorables au développement économique inclusif. Ce développement inclusif doit permettre, à terme, pour la filière malienne viande/boucherie, de valoriser les savoir-faire locaux et répondre ainsi aux besoins de la population et des acteurs internationaux implantés sur le territoire, en termes de fourniture de viande. Pour la filière automobile, le pré-diagnostic électronique, porté par les artisans mécaniciens, favorisera l’amélioration des réglages moteurs, répondant ainsi aux problématiques liées à la pollution moderne urbaine.
La formation par alternance implique le Centre de Formation, l’entreprise, le jeune apprenant malien (et souvent sa famille). Une meilleure considération du statut de l’apprenti, voire même la systématisation d’une aide à l’apprenant, ou à l’entreprise qui remplit une charge de formation, orienterait de facto les jeunes maliens vers le secteur privé, les métiers et l’alternance, l’entreprise et l’entrepreneuriat.
Ainsi, la CCIM et l’APCMM, aux côtés de leur partenaire la CMA Pays de la Loire, proposent des pistes qui permettraient de renforcer le secteur privé malien et ses métiers :
- en valorisant l’entrepreneuriat pour les jeunes et les femmes, avec des formations y compris en région au sein des Délégations de la CCIM, YOUNG Entrepreneurs & WOMEN Entrepreneures ;
- en valorisant les métiers, avec l’élaboration d’un Concours National du Meilleur Apprenti et/ou Ouvrier du Mali, en lien avec la Société des Meilleurs Ouvriers de France ;
- en poursuivant les travaux aux côtés des Ministères maliens en charge de la Formation, pour identifier les hypothèses et modalités d’un Partenariat Public-Privé, avec les Chambres consulaires nationales, permettant le déploiement de l’Alternance professionnelle.