Etude CPCCAF 2021 sur l’aide à l’internationalisation des entreprises d’Afrique francophone dans le contexte de crise du COVID19

Mise à jour le 8 septembre 2021

L’enquête de la CPCCAF se place dans le contexte particulier d’une économie mondiale en fin de cycle, avec une pandémie mondiale du COVID19 qui a entraîné une montée considérable de l’endettement public, facilitée par la surabondance de l’épargne disponible dans un contexte général de stagnation. Le choc de la crise sanitaire sur l’économie mondiale a été de de fait limité à 3,3% (contre 5% prévus) par le caractère massif des aides publiques (16 000 milliards de $) qui ont été mises en oeuvre (avec une soutenabilité assurée par des taux d’intérêt au plus bas).

Entre les pays avancés et les pays en voie de développement (comme la plupart des pays africains), le niveau des interventions publiques contraste singulièrement : les pays les moins avancés n’ont ainsi pas connu de creusement important de leur déficit public, en raison d’interventions publiques somme toute limitées. En contrepartie, ces pays moins avancés, particulièrement en Afrique sub-saharienne, connaissent une évolution négative de leur PIB (-4,5%) alors que les pays avancés sont arrivés à l’équilibre. Aussi, compte tenu notamment du rebond important en Asie (avec un PIB qui augmente de 6%), on peut noter de fortes tensions sur les marchés de matières premières (minerais, bois d’oeuvre…) qui constituent souvent la première ressource du continent africain

Par rapport à ce panorama d’ensemble macro-économique, l’enquête de la CPCCAF ne fait que mettre en évidence la diversité des dispositifs mis en place les chambres consulaires africaines pour répondre aux demandes de soutien des entreprises dans leur processus d’internationalisation (sessions d’information et de formation centrées sur la compréhension des règles du commerce international, initiatives numériques et techniques, soutien financier etc.) qui constitue la voie de leur développement.

Une amélioration et une plus grande cohérence du dispositif global de soutien aux entreprises semble ainsi nécessaire, grâce à un meilleur ciblage des structures (TPME) et secteurs pour lesquels une aide à l’exportation doit être prioritaire. Aussi, plusieurs pistes d’ordre politique, économique et juridique sont évoquées dans l’étude de la CPCCAF pour favoriser l’internationalisation des entreprises africaines.

Avec son partenaire ITC (Centre de commerce international), la CPCCAF doit trsè prochainement publier les résultats d’une enquête qui a été menée par les chambres de son réseau auprès des entreprises africaines pour connaître les pistes de la résilience économique post-COVID19. A suivre…


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