La lettre d’information de la Conférence Permanente
des Chambres Consulaires Africaines et Francophones
– 22 mars 2021 –
ACTUALITÉS DU RÉSEAU
- Comprendre les enjeux de l’innovation
- Définir une stratégie de l’innovation
- Transformer les idées en projet
- Comment maintenir l’activité de l’entreprise grâce au digital?
- Optimiser la gestion financière de la période actuelle et de sa sortie de crise
- Comment manager ses équipes en situation d’exception (Covid-19)
- Communication et gestion de crise
- Gérer son temps et ses priorités en contexte de télétravail
- Télétravail et cybersécurité
- L’intelligence émotionnelle comme outil d’aide durant la crise COVID19
- Mode synchrone/asynchrone
- Durée : 12 h (6 modules de 2h)
- Méthode pédagogique : apport théorique (cours)/exercices pratiques (tests, quiz, ateliers)/Coaching (évaluation)
- Coût entreprises : individuel : 50 € (1 participant)/groupe : 150 € (5 participants)
- Nombre de participants maximum par formation : 25
Franco-Fil – séminaire de Formation à l’élaboration de BUSINESS-PLAN et aux Objectifs de Développement Durable
Dans le cadre du concours 2020 les 45 porteurs de projets présélectionnés ont reçu une formation à l’élaboration d’un business-plan et aux Objectifs de Développement Durable.Franco-fil a décidé d’aller plus loin en permettant à toute personne qui souhaite acquérir de nouvelles compétences de suivre en direct la formation !
- Accompagner les porteurs de projets sélectionnés lors du concours Franco-Fil 2020 dans l’élaboration un Business-plan intégrant les objectifs de développement durable (ODD).
- Présenter aux investisseurs le business-Plan des porteurs de projets sélectionnés lors du concours Franco-Fil 2020.
Disponible en replay ! Le 1er module sur la formation à l’élaboration de BUSINESS-PLAN et aux Objectifs de Développement Durable
Disponible en replay ! Le 2eme module sur la formation à l’élaboration de BUSINESS-PLAN et aux Objectifs de Développement Durable et communication
Burkina-Faso – Projet Ripaque – Renforcer l’insertion par l’apprentissage de qualité
La première réunion du Comité de pilotage a eu lieu le 5 mars en « duplex » entre Turin et Ouagadougou. L’objectif de ce projet de coopération technique est de mieux accorder l’offre, c’est-à-dire les compétences disponibles sur le marché du travail, et la demande de travail, générée par le secteur local et la croissance économique et productive, dans le secteur des Bâtiment et Travaux Publics (BTP) de la zone urbaine et périurbaine de Ouagadougou, par le biais du développement d’apprentissages de qualité.
Retrouvez la clôture de l’atelier de validation du cursus de formation du 25 février 2021 à Toumodi en vidéo.
Mauritanie – Lancement officiel du projet « Formation Accompagnement et Insertion dans le Domaine Portuaire » (FAIDOP) – 23 mars 2021 à 11h (heure de Paris)
Afin de répondre à un besoin croissant de développement et de structuration du secteur portuaire mauritanien, le projet FAIDOP a pour objectif de former des jeunes, des femmes et des migrants de retour à des métiers liés au secteur portuaire. Le projet facilitera aussi l’insertion de ces bénéficiaires dans un secteur à forte demande de main d’œuvre-qualifiée et il constituera un premier pas important vers la formalisation de la formation aux métiers portuaires en Mauritanie.
Il est mis en oeuvre par la CCI Aix Marseille et la CCIA de Mauritanie.
Les délégations de l’Union européenne et les bureaux de pays des agences d’exécution européennes peuvent soutenir les institutions partenaires lorsqu’elles sollicitent un soutien auprès de la VET Toolbox.
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L’analyse des système d’EFP et du marché du travail pour renforcer l’élaboration et la programmation de politiques fondées sur des données factuelles. Cela peut inclure une expertise sur l’utilisation des systèmes d’information sur le marché du travail et des évaluations rapides du marché du travail.
- L’implication du secteur privé dans les activités d’EFP et du marché du travail. Cela peut inclure une expertise sur l’implication du secteur privé dans des mécanismes durables de consultation et de coopération, le financement, la gouvernance, la formation, l’orientation professionnelle, les partenariats public-privé, la participation aux conseils consultatifs, l’élaboration des programmes, la définition des normes d’évaluation et la gestion des centres de formation.
- Le renforcement de l’inclusion des groupes vulnérables dans l’EFP et les activités formelles et informelles du marché du travail. Cela peut inclure la fourniture d’une expertise sur la reconnaissance des acquis; des mécanismes de dialogue social dans le système d’EFP; l’amélioration de l’EFP pour les groupes vulnérables; la perception des opportunités de l’EFP pour les groupes défavorisés, y compris pour les femmes; l’amélioration des compétences du secteur (in) formel; l’orientation professionnelle pour les groupes vulnérables; des initiatives d’action positive pour les jeunes femmes; la promotion de méthodologies pour des besoins spécifiques, etc.
- Lisez les Directives de soutien : ICI
- Téléchargez le Formulaire de la demande et envoyez le document par email à info@vettoolbox.eu.
RELATION AFRIQUE – FRANCE
- La gratuité des prestations d’information fournies par Business France.
- Un chèque relance export pour la prise en charge de 50 % des frais de participation à des opérations collectives ou individuelles de prospection et chèque relance VIE (5000 euros).
- Un mécanisme de soutien à l’assurance-crédit court terme Cap Francexport et Cap Francexport+.
- La prolongation d’un an des contrats d’assurance prospection que gère Bpifrance Assurance Export, une augmentation de l’avance de trésorerie immédiate (de 50 à 70 % du budget pris en garantie) et une augmentation de l’enveloppe budgétaire dédiée à ce mécanisme.
- La mise en place d’une nouvelle assurance prospection « accompagnement » pour de petits budgets de prospection (jusqu’à 40 000 euros) dédiée au primo exportateurs et TPE.
- Le doublement de l’enveloppe de subventions du Fasep (à 50 millions d’euros).
PANORAMA ÉCONOMIQUE AFRICAIN
Le Programme mondial pour le textile et l’habillement (GTEX) propose une théorie du changement (la « courbe en sourire ») visant l’accroissement de la valeur ajoutée et apporte un soutien à sa mise en œuvre dans les six pays où le programme GTEX concentre son action.
Ainsi, le programme permet de renforcer les écosystèmes de ces pays et de développer les acteurs du textile dans le but de participer à une amélioration socio-économique de ces nations par le développement financier, technique et du management des entreprises locales.
Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi A. Adesina, a annoncé, lundi 25 janvier, lors de l’édition 2021 du Sommet pour l’adaptation au changement climatique (CAS), organisé par le gouvernement des Pays-Bas et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA), le lancement du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP) destiné à mobiliser 25 milliards de dollars américains pour intensifier les mesures d’adaptation aux effets du changement climatique en Afrique.
Le but est d’intensifier les mesures innovantes et transformatrices prises en faveur de l’adaptation au changement climatique en Afrique et de mobiliser des financements à la hauteur des besoins de l’Afrique en la matière. António Guterres, le secrétaire général des Nations Unies a reconnu les énormes lacunes dans le financement de l’adaptation au réchauffement climatique dans les pays en développement et a demandé que la moitié des financements pour la lutte contre le changement climatique, accordés par les pays développés et les banques multilatérales de développement, soient alloués à l’adaptation et à la résilience dans les pays en développement.
Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a également indiqué que son pays collaborait avec le secteur privé, avec l’aide du Fonds vert pour le climat, « pour créer un fonds vert de plusieurs millions de dollars destiné à soutenir nos mesures d’adaptation au changement climatique et nos efforts de transition vers les énergies renouvelables. »
La VIe édition de la Nuit de l’Entrepreneuriat au Mali réunit pendant trois jours à l’Hôtel Laïco L’Amitié les opérateurs économiques souhaitant donner une nouvelle chance et des perspectives d’avenir à la jeunesse du pays. Ainsi, le jeune ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mohamed Salia Touré a ouvert la cérémonie en soulignant que « l’entrepreneuriat joue un rôle clé dans la réduction de la pauvreté et le développement du Mali. La priorité était donner au développement économique et notamment celui des jeunes avec le mot d’ordre « Place aux jeunes et à l’innovation ! ».
La crise liée au Covid-19 est également au cœur des débats comme souligné par Mama Dramé, un opérateur économique pour qui « il nous faut transformer tous ces obstacles en opportunités. Il faut se réadapter ». Ainsi, les deux jours de panels et de rencontres B2B (29 et 30 janvier) à Bamako ont permis d’esquisser des perspectives innovantes, aptes à donner du travail aux jeunes et à relancer l’économie du pays.
LA CRISE DU COVID ET LES ÉCONOMIES AFRICAINES
Néanmoins des efforts ont été fait notamment depuis mai 2020 avec l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD), portée en collaboration avec le FMI et le G20. Cette initiative permet aux gouvernements de libérer des ressources conséquentes pour être mieux en mesure de combattre la pandémie tout en assurant le fonctionnement des autres services essentiels. Mais de nombreux efforts restent à être fournis comme en ce qui concerne les vaccins comme le prouve l’échec du programme COVAX, un dispositif créé par la communauté internationale pour garantir un accès mondial équitable aux vaccins mais qui a échoué avec les pays les plus industrialisés s’arrogeant la plus grande partie des vaccins.
La Banque Mondiale a répété que les pays en développement sont les plus vulnérables face à cette crise mondiale, et ce sont eux qui auront le plus de mal à la surmonter et reste donc déterminé à les aider à obtenir les ressources financières et le soutien international durable dont ils auront besoin
Le Covid-19 continue de sévir en Afrique alors que l’émergence de variants plus contagieux rend la situation encore plus incertaine.
Mais surtout, ce sont les mutations du virus de COVID-19 observées en Afrique du Sud et au Royaume-Uni (et potentiellement au Nigeria) qui font naître des inquiétudes quant à la vitesse de propagation de cette seconde vague qui pourrait être particulièrement dangereuse pour les systèmes de santé publique des pays africains.
De plus, des changements ont pu être observés dans les schémas d’exposition au cours de la seconde vague. Au-delà du nombre total de cas déclarés, les pays dotés d’importantes communautés rurales en dépit de grandes villes-capitales, comme c’est le cas au Sahel, ont connu une rapidité de propagation parmi les plus élevées lors de cette deuxième vague. Cela suggère que le virus se propage au-delà des pays où les contacts internationaux sont importants. Ainsi, le continent est dans une phase d’incertitude par rapport à la seconde vague et le manque de vaccins accaparés par les pays les plus industrialisés.
Flambée des prix de l’alimentaire en Afrique
Une des conséquences les plus graves de la crise du Covid-19 est la faim dans le monde causée par les perturbations des marchés et des approvisionnements en raison des restrictions à la liberté de circuler entrainent des pénuries et un renchérissement des prix au niveau local, particulièrement de denrées périssable. Des enquêtes téléphoniques réalisées périodiquement par la Banque dans 45 pays montrent qu’un pourcentage substantiel de personnes commence à manquer de nourriture ou à réduire sa consommation.
Trois mesures semblent essentielles pour inverser la situation :
- Assurer la libre circulation des produits alimentaires.
- Renforcer les dispositifs de protection sociale.
- Renforcer la prévention et la préparation.
AUTRES INFORMATI0NS
Adoption par le CESE de la résolution « Construire la Francophonie contemporaine avec les citoyennes et les citoyens »
En vue du XVIIIe sommet de la Francophonie de Djerba les 20 et 21 novembre et en présence de Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie et de Jacques Krabal, député et Secrétaire général parlementaire de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), Marie-Béatrice Levaux, référente Francophonie du CESE et Vice-Présidente de l’UCESIF, a présenté au nom du CESE la résolution « Construire la Francophonie contemporaine avec les citoyennes et les citoyens ».
Ce texte est l’occasion de rappeler le lien indissociable entre démocratie et Francophonie, le lien avec la société civile organisée et les citoyennes, citoyens et le nécessaire réinvestissement des valeurs de solidarité et de coopération internationales. Ainsi, cette résolution est une nouvelle pierre apportée aux travaux de l’assemblée sur le rôle de la France dans une francophonie dynamique.