Atelier national du Cameroun
le succes de la promotion des grappes d’entreprises au Cameroun
Le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre des PME, de l’économie sociale et de l’artisanat a pris position en faveur du projet développement des grappes d’entreprises.
Au terme de la rencontre organisée le 10 avril à la délégation de la CCIMA de Yaoundé, le ministre camerounais en charge des PME, en présence du Président de la CCIMA Christope Eken, des partenaires techniques et financiers de l’aide au développement, notamment l’AFD et le CDE, et des représentants des deux grappes camerounaises, s’est engagé à soutenir financièrement le projet de développement des grappes d’entreprises. Cette réunion annonce le passage de la phase d’étude à la phase opérationnelle de cette initiative lancée en 2009, soutenue par la CPCCAF, l’Organisation Internationale de la Francophonie et l’agence Française de Développement et mise en œuvre localement par la CCIMA du Cameroun. Le Président Albert Yuma-Mulimbi était représenté par le délégué général de la CPCCAF, Stéphane Cormier.
Aux racines du projet
La constitution de grappes d’entreprises en Afrique a pour enjeu de structurer des secteurs de l’économie ayant un fort potentiel de croissance et d’emploi. Cette démarche consiste à rassembler et à faire collaborer un ensemble d’acteurs publics et privés évoluant sur un même territoire dans un secteur économique particulier. La force des grappes d’entreprise repose sur la grande diversité des acteurs impliqué : producteurs, distributeurs, fournisseurs, organisations financières, administrations locales, centres de formation, corps intermédiaires.
Les secteurs ciblés
Ce projet pilote a été conduit simultanément dans 6 pays : Cameroun, Congo, Comores, Madagascar, Sénégal et le Burkina-Faso. Au sein de chaque pays, deux secteurs économiques ont été ciblés pour constituer des grappes d’entreprises. Les activités retenues au Cameroun sont la production du poivre de Penja et le génie mécanique sur la Région Littoral. Ces deux grappes d’entreprises ont plusieurs objectifs en commun : l’accès aux marchés nationaux et internationaux, la formalisation des entreprises, l’accès au financement, le regroupement des achats, la formation professionnelle etc…
À venir
La prochaine étape qui doit donner vie au projet est le recrutement et la formation d’un animateur pour chaque grappe et la réalisation des études des infrastructures d’intérêt collectif. Cette personne aura un rôle central dans la réussite du projet. Son action sera orientée vers 3 axes majeurs : l’organisation des relations entres acteurs, la formulation d’une stratégie et l’exécution des projets. Au terme du programme, l’objectif est de substituer aux subventions qui ont été annoncées par le ministre, un système financement par les entreprises impliquées.
A noter l’intérêt marqué de l’Agence Française de Développement du Cameroun et le Bureau régional du CDE pour l’Afrique centrale pour cette initiative qui ont souhaité prendre l’attache de la CCIMA dans les semaines à venir.