Afin de promouvoir la mobilité de jeunes entrepreneurs africains, la CPCCAF propose aux partenaires du développement de favoriser leur immersion dans des entreprises situées en France ou au Québec.
Partant du constat que le développement économique de l’Afrique repose notamment sur l’amélioration des compétences techniques et managériales de ses entrepreneurs, la CPCCAF imagine d’impliquer les diasporas africaines dans un projet de coopération internationale, intitulé REVMA, qui ferait intervenir différents partenaires économiques et financiers du développement de l’Afrique.
Les diasporas ont inspiré de nombreuses études qui poussent à la réflexion sur la question de leur représentativité réelle par rapport à leurs pays d’origine et également la notion complexe de co-développement.
Pour autant, il paraît intéressant de les impliquer dans des actions visant au développement de l’Afrique, compte tenu du rôle qu’elles jouent moyennant le transfert de fonds vers le continent sans oublier les réseaux d’entrepreneurs qu’elles peuvent constituer entre la France et l’Afrique. Par ailleurs, elles comptent parmi les acteurs économiques et politiques qui plaident pour de politiques favorables à l’Afrique, grâce notamment aux compétences et expertises qu’elles peuvent mobiliser.
Aussi, la migration internationale des personnes, à travers la diaspora, peut avoir des effets positifs sur le développement économique des pays du Sud. Dans un contexte de mondialisation renforcé, la mobilité internationale est signe de développement et constitue un atout pour réussir économiquement. Les diasporas africaines peuvent constituer pour cela un levier d’action, en aidant les professionnels africains à établir des contacts en France et au Québec mais également en facilitant les opportunités de carrière internationale.
Ainsi le projet REVMA vise à améliorer les capacités entrepreneuriales de jeunes entrepreneurs en Afrique à travers la mobilité internationale. Le rôle des diasporas, en lien avec les réseaux consulaires, institutionnels et associatifs doit être aussi d’impliquer les pouvoirs publics nationaux et locaux qui soutiennent les actions de développement entre diasporas et communautés locales.