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Première session de formation des jeunes à l’Institut Agricole d’Obala dans le cadre du projet ProJACam
Le projet ProJACam a démarré sa première session de formation pour une soixantaine de jeunes organisée à l’Institut Agricole d’Obala (IAO), au Nord de Yaoundé. Cinq sessions supplémentaires viendront s’ajouter pour un objectif de 360 jeunes hommes et femmes formés d’ici à août 2022.
La première session de formation a débuté le 14 juin dernier et cible les filières cacao et volailles avec 30 jeunes répartis sur chaque filière. Parmi ces jeunes, 13 sont des migrants de retour affiliés à l’OIM, l’Organisation International pour les Migrations. Les autres sont issus des zones d’intervention des 13 coopératives membres de la Conaprocam et de l’Unacam. La session de formation dure 9 semaines et se découpe comme suit :
- Formation théorique et pratique à l’IAO pendant 18 jours, suivant les modules travaillés dans la première phase du projet entre les formateurs de l’IAO et le service formation de la Chambre d’Agriculture de Côte d’Or. Les modules allient à la fois une partie technique sur la filière choisie et une partie dédiée à l’entreprenariat agricole, compétences utiles à toutes les filières.
- Stage de 4 semaines auprès de maitres de stage sélectionnés parmi les membres de la Conaprocam et de l’Unacam qui sont ainsi mis à contribution dans la transmission des savoirs à une nouvelle génération de producteurs.
- Second temps de formation à l’IAO sur 7 jours pour assurer des enseignements complémentaires et capitaliser sur les stages effectués par les jeunes.
Le 24 juin dernier, une cérémonie de lancement de la première formation à destination des jeunes de ProJACam a été organisé à l’IAO en présence des partenaires camerounais du projet et d’un représentant de l’OIM. Cet évènement a été l’occasion pour le vice-président de la Conaprocam de rappeler l’importance de la formation professionnelle pour les futurs producteurs, mais également l’enjeux de leur participation au sein des instances décisionnaires des coopératives auxquelles ils pourraient appartenir dans le futur, à l’issue de leur installation. L’évènement a été couvert par la Cameroon Radio Television (CRTV) qui a ensuite retransmis certaines interventions le soir même, contribuant ainsi à la visibilité du projet à une échelle plus large. En parallèle, des communications ciblant spécifiquement les zones d’intervention du projet sont faites à travers des radios locales, afin d’informer les jeunes de ces zones des possibilités qu’offre ProJACam en termes de formation professionnelle et d’accompagnement. Ces communications sont faites en français et en dialecte local afin de toucher le plus grand nombre de personne dans les zones ciblées par le projet.