Dans le cadre d’un Atelier sur le « soft power » francophone (SPF) au service de la relation euro-africaine, et rebondissant sur la synthèse produite par l’appli d’Intelligence Artificielle ChatGPT, la CPCCAF a partagé les solutions qu’elle propose face aux nombreux défis euro-africains du moment.
L’intervention de Denis Deschamps dans le cadre d’un Atelier sur le « soft power » francophone (SPF) s’est tenu lors de deux journées « Afrique, Europe et France : réalités d’aujourd’hui, promesses de demain », organisées les 9 et 10 janvier 2023 à Paris-La Défense.
L’atelier tournant autours du « soft power » francophone, le Délégué de la CPCCAF, Denis Deschamps n’a pas manqué d’évoquer les différentes manières de promouvoir ce « soft power » francophone, ainsi que de mentionner le rôle éminent de la diplomatie françaises et des organisations multilatérales comme l’OIF. Voici une rénovation du « soft power » francophone, s’inspirant aussi de l’Afrique et du secteur privé.
Extrait :
en caractères italiques gras : le point synthétique de Chat GPT
en caractères romain et gras : le point de vue de la CPCCAF
« Le « soft power » est la capacité d’une nation ou d’une culture à influencer les attitudes et les comportements des autres par l’attraction et l’exemple de ses idées, de ses valeurs et de sa culture, plutôt que par la force militaire ou l’argent. »
Ainsi, le soft-power ce n’est pas autre chose que l’influence, par rapport à laquelle on s’interroge généralement sur son impact réel quand on ne parvient pas à en tirer profit. De ce point de vue, on peut ainsi dire que l’Afrique anglophone exerce un soft-power plus attractif et sans doute beaucoup plus communicant que l’Afrique francophone, quand bien même le Ghana et le Nigeria ne constituent pas nécessairement des modèles de développement économique plus aboutis que le Bénin ou la Côte d’Ivoire.
« Promouvoir le soft-power francophone signifie donc mettre en avant la langue française et la culture francophone dans le monde, afin de les rendre attrayantes pour les autres pays et cultures. »
Tirant parti de cela, il convient donc de songer à constituer un véritable media d’influence francophone, vraisemblablement mieux adapté que TV5 Monde ou France24 ne le sont aujourd’hui, parce qu’il donnerait la parole aux Africains, aux diasporas (« afro-descendants » présents en France), et également au secteur privé, qui doit pouvoir témoigner de ses réussites.
Autrement dit, il faudrait mieux faire remonter des témoignages du terrain, moyennant des prises vidéos faites sur le continent et en France, pour pouvoir les diffuser auprès d’une audience africaine réceptive, qui n’entend plus recevoir – et, osons l’écrire : subir – la bonne parole « autorisée » de journalistes parisiens et experts de plateaux télé.