Mission de consolidation ARCHIPELAGO PROGRAMME menée au Niger par la CMA Pays de la Loire , la CMA Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et la CPCCAF

Mise à jour le 25 mai 2022

Mission de consolidation ARCHIPELAGO PROGRAMME

menée au Niger par la CMA Pays de la Loire ,

la CMA Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et la CPCCAF 


L’équipe de gestion du projet ARCHIPELAGO de renforcement du secteur artisanal nigérien, mené par la Chambre de Métiers et d’Artisanat du Niger (CMANI), la Chambre de Métiers et d’Artisanat (CMA) des Pays-de-la-Loire et la Chambre de Métiers d’Artisanat (CMA) d’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, s’est réunie la semaine dernière à Niamey. L’équipe était accompagnée de la monitrice du projet de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF) afin d’effectuer un suivi des activités en cours et à venir.

Le projet a pour objectif de former 200 jeunes, femmes et migrants de retour dans les métiers de la bijouterie, de la couture, de la maroquinerie et de la maintenance automobile: 4 filières jugées par la CMANI comme disposant d’un fort potentiel de croissance et d’un besoin en compétences qualifiées. Après un cycle de formation en alternance, ces 200 jeunes apprenants seront formés à la création et à la gestion d’entreprise et seront incités à formaliser leur activité, un sujet cher à la CMANI et aux autorités gouvernementales nigériennes, dans un pays où la majorité des entreprises artisanales est issue du milieu informel.

 Cette semaine de travail a fait suite à la mission de 4 semaines menée en France au mois d’avril par 8 artisans nigériens répartis selon leur domaine d’activité en Pays-de-la-Loire ou en Occitanie. Ils étaient accompagnés de 2 conseillers nigériens en création et développement d’entreprise venus renforcer leurs compétences en gestion d’entreprise artisanale.

 A Niamey, les partenaires de projet ont rencontré la Délégation de l’Union Européenne, l’OIM, mais aussi le Ministère du Tourisme, de la Culture et de l’Artisanat, le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle du Niger, le gouverneur de la région de Niamey et la Direction Générale des Impôts pour aborder la thématique de la formalisation des MPME. Tous ont accueilli très favorablement le projet et y voient un véritable levier pour le développement de l’écosystème de la formation professionnelle et du secteur artisanal au Niger.

Enfin, la mission de consolidation s’est clôturée le 18 mai avec le lancement officiel du projet qui a connu des retards importants en raison de contingences sécuritaires, sanitaires et logistiques. À la tribune, le ministre du Tourisme, de la Culture et de l’Artisanat, le Gouverneur de la région de Niamey, le président de la CMANI, le 1er Vice-Président de la CMA Pays-de-la-Loire (en visioconférence), le représentant de la DUE et la monitrice CPCCAF, ont rappelé l’importance d’une formation qualifiante pour les jeunes et les femmes, et du renforcement de compétences des formateurs afin d’assurer une durabilité au projet. Rappelant que le renforcement des compétences de la CMANI était engagé pour permettre aux entreprises artisanales nigériennes d’être mieux accompagnées dans la formalisation de leur activité et l’amélioration de leur valeur ajoutée, véritable richesse locale. La cérémonie s’est conclue par le témoignage des 8 artisans et des 2 conseillers en entreprise de la CMANI ayant achevé leur mission d’immersion de 4 semaines en France, et l’impact que cette formation a eu sur leur activité professionnelle.

La journée du 18 mai s’est terminée par le lancement officiel des formations à la gestion et la formalisation d’une entreprise artisanale qui dureront 5 jours et qui répondent à une véritable demande des artisans nigériens, toutes filières confondues, de structurer leur activité. Cette formation représente une véritable clef de voute pour l’entrepreneuriat au Niger. En effet, l’objectif est de partager l’intérêt d’entreprendre dans le secteur formel afin que les dirigeants puissent bénéficier d’une couverture sociale pour eux-mêmes, leur famille, leurs salariés mais aussi que l’accès aux financements de leurs activités soit facilité.


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