Le PNUD prêt à accompagner le secteur privé togolais

Mise à jour le 24 avril 2019

Le PNUD prêt à accompagner le secteur privé togolais

à jouer sa partition dans le développement du Togo

Communiqué de presse de la CCI du Togo

 Lomé, le 19 avril 2019 : Comment réinventer le développement au Togo ? Quelles sont les nouvelles actions à mobiliser pour bâtir un capital humain fort et résilient ? Le Plan National de développement du Togo pour la période 2018-2022 entend donner une large place au secteur privé pour sa mise en œuvre. Sur les 4 622,2 milliards d’investissements prévus, 65 % doivent être mobilisés auprès du secteur privé. Mais comment lui faire jouer véritablement ce rôle afin d’impacter sur le développement socio-économique pour une transformation en profondeur d’un pays aux ambitions légitimes. En rencontrant les premiers responsables de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) veut poser les premiers jalons.

« L’engagement du secteur privé est primordial pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) et la réalisation du PND. Le secteur privé est en effet le moteur idéal pour impulser le développement à travers la création d’emploi surtout pour les jeunes, la promotion de l’entrepreunariat et la formation professionnelle » a déclaré le Représentant résident du PNUD, M. Aliou Dia à l’issue de cette rencontre tenue ce jeudi 18 avril 2019 au siège de la faitière des entreprises togolaises.

Une démarche qui réjouit particulièrement son Président, Essohouna MEBA qui y voit « une innovation au regard de ce qui se faisait par le passé ». « Le secteur privé est le moteur du développement. Nous sommes très ambitieux à la CCIT parce que nous voyons qu’un certain nombre de programme sont voués à l’échec en raison de l’absence de mise à niveau des entreprises » a-t-il avoué.

Pour être très efficace, la CCIT et le PNUD entendent sceller cette vision commune autour d’un partenariat solide. La CCIT pourrait bénéficier de l’appui et de l’expertise du PNUD dans divers domaines. « Nous avons besoin d’aller nous inspirer de ce qui se fait bien ailleurs ; dans un certain nombre de pays dont les entreprises sont dynamiques et prospères pour l’implémenter chez nous et booster l’économie togolaise. La question par exemple de l’implantation d’un laboratoire de qualité est importante pour nous ; de même que les agropoles pour le développement du secteur de l’agro-business sans oublier la formation professionnelle » a-t-il ajouté.

Ces différents points ont reçu l’assentiment du Représentant résident du PNUD. Pour Aliou Dia, le PNUD s’engage avec la CCIT pour « l’émergence d’un secteur privé national fort et la promotion d’investissements innovants ».

Pour l’heure, un comité mixte de travail sera mis en place afin de concrétiser les différents engagements pris par les deux instituions et qui seront matérialisés par la signature d’un Memorandum of Understanding (MOU). Cette rencontre, a vu la participation du 1er vice-président de la CCIT ainsi que de la Directrice générale de la Chambre.

A lire aussi