La lettre d’information de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones – 3 novembre 2020 –

Mise à jour le 3 novembre 2020


La lettre d’information de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones

– 3 novembre 2020 –


Informations du réseau CPCCAF

Après un premier webinaire organisé le 2 juillet 2020 avec ITC (International Trade Center) sur l’impact de la pandémie mondiale du COVID19 sur les entreprises africaines, la CPCCAF organise un nouveau webinaire, le 24 novembre 2020 (via GoToMeeting), avec l’OIM (Office international des migrations), l’OIT (Organisation internationale du travail) et la FEWACCI (Fédération des CCI d’Afrique de l’Ouest) sur les conditions de travail au sein des entreprises africaines dans le contexte persistant de la crise sanitaire du COVID19.
Différentes problématiques y seront abordées, parmi lesquelles : l’accès aux outils numériques ; l’absence des salariés et la réorganisation du travail… et également les conditions de travail des migrants dans le présent contexte de crise.
Au programme :
  • Rappel de la situation de la pandémie en Afrique et des mesures qui sont recommandées en milieu de travail – intervenant de l’OIT (en attente de confirmation), avec la CPCCAF (Maider Macé) : les différentes évolutions constatées sur le terrain et les mesures mises en œuvre par les chambres depuis l’étude CPCCAF-ITC de juin 2020.
  • Impact de la pandémie en milieu de travail : les problématiques économiques et sociales liées à la mise en place des mesures sanitaires – Aminou Akadiri, Directeur Exécutif de la FEWACCI/FCCIAO (Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie d’Afrique de l’Ouest)- Abuja, Nigéria : les conséquences des mesures prises par les autorités publiques sur les entreprises et les travailleurs
  • Les migrants : une population particulièrement vulnérable face à la crise sanitaire et économique liée à la pandémie – Naomi Shiferaw, Experte Senior dans la thématique liée au travail à l’OIM (Office International des Migrations) Bureau local de la région Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale – Dakar, Sénégal : la prise en compte de la situation économique des migrants dans le contexte de crise sanitaire
  • Retour d’expérience et partage de bonnes pratiques en entreprise – Rokhaya Solange Mbengue, Chef de Département Responsabilité Sociétale d’Entreprise et Partenariats – Orange Sonatel – Dakar, Sénégal : la mise en œuvre de solutions adaptées et applicables dans toutes les entreprises africaines 
  • Modérateur : CPCCAF – Denis Deschamps, Délégué général

INSCRIPTION


ARCHIPELAGO Mali : Rencontre avec le Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali M. Mohamed Salia TOURÉ
 
Dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de formation professionnelle au bénéfice de la jeunesse malienne, les différents partenaires (CMA Pays de la Loire, CCI Mali, APCM Mali) ont ainsi pu échanger avec le nouveau Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
Le projet vise à déployer des formations courtes d’EFTP, répondant aux besoins des acteurs des filières viande/boucherie et mécanique -mécatronique, en valorisant l’entrepreneuriat local et permettre la portabilité de l’EFTP par les acteurs privés et ses représentations nationales dans le District de Bamako, Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou (Mali).


ARCHIPELAGO Mali : Echanges autour des besoins en formation technique des bouchers de Bamako. 
Ce vendredi 30 octobre 2020 à la CCI du Mali, les bouchers de Bamako ont partagé leurs besoins en formation technique. Sous l’égide de l’Association Nationale des Transformateurs de Bétail-Viande du Mali « ANATRABEVIM », les professionnels ont salué le programme ARCHIPELAGO acceptant la réalisation d’une enquête sur leur métier.
Celles-ci seront dispensées dans le cadre du projet « Formation professionnelle au bénéfice de la jeunesse malienne dans les filières viande/boucherie et mécanique-électronique automobile ».

ARCHIPELAGO Sénégal : la CMA du Finistère porte le programme de formation professionnelle duale et entrepreneuriale adapté aux besoins des entreprises locales. 
 
Ce projet vise à apporter des compétences professionnelles à des jeunes de moins de 40 ans, des femmes et des migrants de retour, afin d’améliorer leur employabilité au regard des attentes des entreprises, sur trois régions cibles du Sénégal, dans les domaines du bâtiment, du textile et de la maintenance et la fabrication de petits matériels agricoles. Également, il vise à accompagner des créateurs d’entreprises et des artisans dans un cycle de formation à l’entrepreneuriat. 

Missions commerciales OIF avec la CPCCAF
  
Dans le cadre de son partenariat avec l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), le réseau CPCCAF a été sollicité pour contribuer à l’organisation en 2021 d’une première mission commerciale francophone vers l’Asie du Sud-Est.

Afin d’organiser au mieux cette mission, la CPCCAF s’est engagée à remonter des informations sur les secteurs d’activité les plus pertinents pour les entreprises africaines représentées par les membres de son réseau et pouvant être susceptibles d’y participer.

Les institutions ayant répondu au questionnaire adressé par la CPCCAF sont originaires de 8 pays d’Afrique (Côte d‘Ivoire, Tchad, Guinée-Bissau, Sénégal, Niger, Congo, Mauritanie et Tunisie) et ont cité les secteurs suivants comme étant à fort potentiel d’internationalisation (classement par ordre décroissant de priorité) :
  
  • agriculture, chasse, sylviculture,
  • industrie manufacturière,
  • pêche, aquaculture, services annexes,
  • commerce ; réparations automobile et d’articles domestiques,
  • construction,
  • transports et communications,
  • industries extractives,
  • hôtels et restaurants,
  • activités financières,
  • éducation,
  • sante et action sociale,
  • services collectifs, sociaux et personnels,
  • immobilier, locations et services aux entreprises,
  • production et distribution d’électricité, de gaz et d’eau.
Ces informations ont été partagées avec l’OIF et les membres du réseau CPCCAF seront régulièrement tenus informés de la planification de cette première mission commerciale francophone vers l’Asie.

Partenariat UE – Union africaine

  • Budget 2021-2027 de l’Union européenne : 26 milliards d’Euros pour l’Afrique subsaharienne dans le cadre du NDICI de 80 milliards d’Euros (source Africapresse.paris)
Le NDICI est l’instrument unique de financement qui va se substituer aux 10 instruments précédents (dont le FFU – EUTF, qui finance aujourd’hui le programme européen ARCHIPELAGO). Il est notamment composé du Fonds européen de développement durable (FEDD+) qui regroupe les modalités innovantes de financement des opérations et se décompose en 3 piliers : géographique, thématiques prioritaires, urgence / reprise rapide. A cela s’ajoute le PIE (plan d’investissement extérieur) pour un montant de 3-4 milliards d’Euros et également un fonds pour la flexibilité, constitué de plusieurs milliards d’Euros.
La nouvelle stratégie de l’Union européenne avec l’Afrique devrait ainsi se mettre en place en 2021 avec des moyens budgétaires correspondants aux ambitions qui ont été définies, comme par exemple la transition verte… Aussi, il est demandé aux Délégations européennes qui sont présentes dans les pays africains de faire remonter des projets d’action pouvant être pris en considération par la Commission européenne.
Comme le rappelle le CIAN, un nouveau projet européen du type Archipelago pourrait ainsi voir le jour, avec une orientation « transition verte » qui serait axée sur la santé / sanitaire et aussi l’agriculture / alimentation…


Panorama économique africain

Congo : Disposer d’informations statistiques fiables pour bien décider (source : la semaine africaine n° 4013 du 27 octobre 2020. Article signé Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA)
  
L’Institut national de la statistique (INS), organe central du système statistique national (SSN), s’apprête à réaliser le Recensement général des entreprises (REGEC), de collecte d’information des unités économiques (entreprises) sur toute l’étendue du territoire national.

Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale a lancé jeudi 22 octobre 2020 la phase de dénombrement du REGEC. C’était en présence des partenaires bilatéraux et des responsables des unités économiques.

Le Recensement général des entreprises (REGEC) est une opération statistique d’envergure nationale qui vise à identifier, localiser, cartographier, dénombrer et classifier les unités écono-miques installées au Congo. Il s’agit des boutiques, des salons de coiffure, des ate-liers de couture, des garages auto et moto, des dépôts de planches, des usines, des établissements publics exerçant une activité marchande, des coopératives, des groupements d’intérêts économiques et des associations…

Le REGEC permettra aux pouvoirs publics et aux collectivités locales de mieux orienter les politiques de promotion des entreprises; aux opérateurs économiques nationaux de mieux guider leurs décisions d’investissements et d’identification des partenaires pour la sous-traitance, la logistique…; aux investisseurs étrangers de disposer d’une base de données d’opérateurs et d’orienter leur décisions d’investissements; aux organismes et partenaires techniques et financiers, de mieux orienter leurs interventions dans le domaine de développement des entreprises; aux chercheurs de disposer des données éco-nomiques actuelles pour différentes analyses sur les entreprises et à l’INS de disposer d’un répertoire d’entreprises à des fins statistiques au Congo.

L’enquête rendue possible grâce à l’appui de la Banque mondiale à travers le Projet de renforcement d es capacités en statistiques (PSTAT) et son financement, marque en réalité, un saut qualitatif majeur pour l’action gouvernementale. Elle contribue à la mise en place d’un système intégré et structuré d’informations sur les statistiques d’entreprises à travers un répertoire de référence qui n’existe pas à ce jour.

«La phase de dénombrement de l’an dernier des unités écono-miques a permis de repérer près de 82 000 unités économiques implantées sur le territoire national, évoluant aussi bien dans le secteur formel qu’informel. Cette année, les informations r-cueillies au cours de la phase précédente vont être complétées, maintenant lors de la phase de comptage physique qui s’ouvre. Il est urgent pour le Gouvernement, d’apporter des réponses précises afin d’asseoir une politique publique performante de soutien aux entreprises, dans l’optique d’une structuration d’un secteur privé fort et donc d’une contribution significative à la construction d’une économie diversifiée», a relevé Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

La ministre du Plan a invité les cadres et dirigeants de l’INS à faire preuve de rigueur dans leur travail et a demandé aux autorités locales civiles et militaires de faciliter la mission des agents de terrain. Elle a de même demandé aux responsables des unités économiques de réserver aux agents recenseurs un accueil chaleureux et à mettre à leur disposition toutes les informations requises.

Le Gouvernement s’est doté en août 2018 d’un Plan national de développement (PND) couvrant les périodes quinquennales 2018- 2022 et reposantes sur trois piliers dont celui de la diversification de l’économie.


Perspectives de compétitivité des PME 2020 
 
Les Perspectives de la compétitivité des PME 2020 analysent l’impact de la pandémie sur les petites entreprises, les chaînes d’approvisionnement internationales et le commerce. Il fournit des projections et un plan d’action en 15 points aux entreprises, aux décideurs et aux organisations de soutien aux entreprises pour surmonter la crise et se préparer à une «nouvelle normalité» qui doit être résiliente, numérique, inclusive et durable.
Le rapport combine l’analyse de l’impact du COVID-19 sur les entreprises basée sur une enquête mondiale à grande échelle, avec des études de cas et un point de vue de leader d’opinion. La baisse prévue du commerce de la chaîne d’approvisionnement est évaluée par région et dans 85 profils de pays.

Financement de projets et du commerce 
Afreximbank propose une gamme de programmes de financement, de solutions et de services de conseil pour soutenir l’expansion, la diversification, la promotion et le développement de projets de développement du commerce intra et extra-africain. 

Afrique et risque
L’indice de risque pays est une moyenne pondérée de l’indice de risque politique et économique à court terme, de l’indice de risque politique et économique à long terme et de l’indice de risque opérationnel. Cela permet un classement de tous les pays de marchés émergents et développés.

La crise du COVID19 et les économies africaines

L’Afrique et les effets de la crise du COVID-19 sur les chaînes d’approvisionnement des producteurs (source : blog secteur privé & développement) 
Face à la forte croissance de sa population, l’Afrique pourrait bien ne pas avoir d’autre choix que de développer rapidement sa base industrielle. 
Ce processus a été stimulé par la volonté des entreprises européennes de rapprocher leurs chaînes d’approvisionnement des producteurs – une leçon tirée notamment de la pandémie de Covid-19.
Les pays africains les mieux intégrés dans les marchés mondiaux pourraient en bénéficier, de même que les pays disposant d’une main d’oeuvre abondante et d’un coût du travail comparativement plus faible. 

 
Madagascar : le soutien aux plus vulnérables (source : la Banque Mondiale) 
 
Les mesures de confinement adoptées au printemps 2020 pour stopper la propagation du coronavirus (COVID-19) dans les quatre villes les plus touchées du pays ont eu un impact direct sur les ménages les plus vulnérables. Aussi, pour soutenir les citoyens qui ont brutalement perdu leurs revenus, le gouvernement malgache a mobilisé ses partenaires techniques et financiers afin de mettre en place un programme de transferts monétaires.
 
Le programme, qui bénéficie du soutien de la Banque mondiale, a aidé plus de 244 000 ménages, d’autres zones affectées pourraient bénéficier de cette aide, en fonction de l’évolution de la pandémie dans le pays .
 

Maurice : le développement par l’innovation dans le secteur agro-industriel (source edbmauritius) 
L’agro-industrie, la sécurité alimentaire, la substitution aux importations et le renforcement des défenses immunitaires sont des sujets essentiels à aborder alors que nous ouvrons la voie à un nouveau paysage économique post-Covid.  
Aujourd’hui, bien que le secteur de l’agro-industrie ne représente que 3,1% du PIB, sa contribution aux besoins alimentaires de la population ne peut être sous-estimée. Le secteur conserve son importance stratégique notamment en termes de sécurité alimentaire, de création d’emplois et du maintien de la stabilité socio-économique du pays. 
Il est donc indispensable de transformer ces enjeux, les nouvelles aspirations générationnelles et les tendances du marché mondial en nouvelles opportunités. 

Actions / Initiatives 

Appel à contributions : les chambres consulaires rendent compte de l’impact Covid-19 sur les entreprises locales.
Ces dernières semaines, le siège du CIC a reçu des rapports extrêmement utiles élaborés par des chambres individuelles du réseau ICC / WCF sur l’expérience de leurs membres pendant la crise du 19-COVID. Ces aperçus de l’économie réelle se sont révélés extrêmement utiles dans l’engagement mondial et régional de la CPI avec les décideurs des organes intergouvernementaux, ainsi qu’avec les médias mondiaux.

Dans ce contexte, International Chamber of Commerce aimerait inviter toutes les chambres du réseau ICC / WCF à partager avec eux les résultats d’enquêtes récentes pouvant être utilisées dans leur travail de plaidoyer mondial. Ils ne manqueront pas de créditer toutes les chambres fournissant de telles données dans toutes leurs activités de sensibilisation.

De plus, conscients que de nombreuses chambres de droit public tiennent des registres des sociétés qui peuvent être utiles pour mieux comprendre le taux d’échec des entreprises à la suite de la pandémie, ils seraient particulièrement désireux de recevoir toutes les données que vous pourriez avoir sur les taux d’enregistrement / de renouvellement des entreprises jusqu’en 2020 (avec des chiffres comparables pour 2018-2019, si disponibles).

Les bonnes pratiques à suivre pour gérer la crise.
 
En cette période de pandémie, le partage des connaissances et des bonnes pratiques est primordial. Plus que jamais la Francophonie est mobilisée pour lutter efficacement contre la COVID-19.
Le RNF regroupe ici les informations utiles pour vous aider à relever cet important défi. Nouvelles normes spécialement conçues, ressources disponibles pour les entrepreneurs et les collectivités, articles sur le sujet : cette page sera mise à jour régulièrement afin de vous informer adéquatement. 


Tchad : une application pour retrouver facilement les médicaments
Koss Malla Noubadoum et Christ Roi Ngrabe ont conçu Afehaney, une application qui permet à un patient de localiser les pharmacies proches qui disposent des médicaments dont ils ont besoin. Cette plateforme pourrait apporter un réel gain de temps dans le système de santé au Tchad. 
Afehaney a déjà enregistré plus de 3 500 recherches et des centaines de téléchargements. Christ Roi Ngrabe et Noubadoum Koss Malla ambitionnent d’ajouter de nouvelles fonctionnalités pour satisfaire la demande croissante.(source Agence Ecofin).


Webinaires / évenements

  • Mardi 3 novembre au 10 novembre 2020. 14ème Conférence Internationale de recherche de l’AFD sur le développement, « La main visible : les banques de développement en transitions » aura lieu dans le cadre du Sommet Finance en Commun, le premier sommet mondial des banques publiques de développement. En savoir plus.
  • Mercredi 4 novembre 2020 (9h – 11h heure de Paris). Les dettes « chinoises » de l’Afrique au temps du COVID-19. En savoir plus
  • Jeudi 5 novembre 2020 (19h heure de Paris). Développement de l’employabilité des jeunes en Afrique. En savoir plus.
  • Jeudi 5 novembre 2020. Entreprendre en mode coopératif, inclusif et durable/Horizon2030 – CIESDI2. En savoir plus.
  • Vendredi 6 novembre 2020 (10h00 heure de Paris). Africalink / B2B Bénin. En savoir plus.
  • Samedi 7 novembre 2020 (9h à 18h heure de Paris). Forum des diasporas africaines. En savoir plus
  • Samedi 7 novembre 2020. 8ème colloque de la Biennale de la langue française. En savoir plus.
  • Lundi 9 novembre 2020 (14h00 – 17h00 heure de Paris) Conférence-Débat du Conseil Présidentiel pour l’Afrique pour soutenir l’innovation des entrepreneurs de la diversité et des diasporas. En savoir plus. 

  • Mardi 10 novembre 2020 (11h à 12h30 heure de Paris). La gestion de l’eau, les énergies renouvelables, le tri et la valorisation des déchets, la dépollution des sols : des opportunités business majeures en Afrique. En savoir plus.
 
  • Jeudi 12 novembre au 26 novembre 2020. Lancement de la «Plateforme virtuelle » pour la promotion des produits à haute valeur ajoutée. En savoir plus
 
  • Lundi 16 novembre 2020 (8h30 – 14h30 heure de Paris). Table ronde pour le financement des projets intégrateurs de la CEMAC. En savoir plus
 
  • Mardi 17 novembre au 20 novembre 2020. 19ème Forum EURAFRIC (France) : Eau et Energie en Afrique. En savoir plus
 
  • Mercredi 18 novembre 2020 (Japon). Business Summit : opportunités de croissance en Afrique: vers de nouveaux partenariats commerciaux. En savoir plus
 
 
  • Mercredi 25 novembre au 26 novembre 2020 (France). Les Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA 2020). En savoir plus.
 
  • Mardi 1er décembre au 4 décembre 2020. Salon de l’Environnement et de l’Energie POLLUTEC. En savoir plus
 
  • Mardi 8 décembre 2020 (10h30-12h00 heure de Paris). Se préparer à la gestion des crises sanitaires : retours d’expériences. En savoir plus.
 


Actions et projets de la CPCCAF en 2020


Actions et projets de la CPCCAF en cours, au vu de la situation sanitaire


Les mécanismes de financement de formation professionnelle et d´apprentissage en Afrique de l´Ouest
Le séminaire du 28 octobre 2028 a permis aux principaux acteurs de l’Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels (EFTP) au Sénégal (3FPT Sénégal et la CCIAD), en Côte d’Ivoire (FDFP et CGECI) et au Burkina Faso (FAFPA) de présenter leurs dispositifs nationaux de financement et d’implémentation de la formation professionnelle initiale et continue, les obstacles rencontrés dans le déploiement des activités de formation (manque de formateurs qualifiés, matériel de formation obsolète, manque de financements et de diversité de ces financements, absence de volonté politique, manque de dialogue entre les parties concernées par la FP…). Sur la base de ces présentations, diverses préconisations ont été émises.
Alexis Hoyaux, Conseiller EFTP au sein de LuxDev et VETToolbox, a quant à lui rappelé la nécessité de multiplier les sources de financement de l’EFTP (taxe sur l’apprentissage, fonds publics, bailleurs internationaux…), de fournir un enseignement professionnel de qualité répondant au mieux aux besoins du secteur privé et d’inciter les gouvernements à encourager les entreprises à former leurs salariés, notamment par le biais de subventions à l’apprentissage. Une grande partie des ressources financières provient de prélèvements sur la masse salariale des entreprises. Or, il s’est posé la question d’opter pour un prélèvement sur les bénéfices des entreprises afin de ne pas compromettre les besoins en recrutement ou les hausses de salaire au sein des entreprises.
A travers ces échanges, il a également été rappelé la nécessité de sécuriser la gestion des fonds et d’impliquer tous les acteurs de la FP dans le dialogue social : gouvernement, travailleurs, représentants du patronat et agences de la société civile.
Enfin, il a été rappelé l’importance d’impliquer le secteur informel dans la formation professionnelle mais aussi d’engager une véritable politique de certification des formations.

Pistes de réflexion


Climat/ Développement durable : Agou-Nyogbo/ OJEDD: une trentaine (source : www.vert-togo.com) de jeunes et femmes formés sur l’agroécologie 
 
Une équipe de l’organisation des Jeunes Engagés pour le Développement Durable (OJEDD), chapeautée par son Directeur Exécutif, M. Kevin OSSAH a renforcé les capacités d’une trentaine de jeunes et femmes agriculteurs sur les techniques innovantes d’adaptation aux changements climatiques à Agou-Nyogbo( environ 158km de Lomé).

C’est le site d’expérimentation agro écologique et de formation de l’ONG WEP TOGO qui a servi de cadre de formation aux jeunes agriculteurs, et femmes de la zone du 25 au 27 septembre.
 
Cette initiative de l’Organisation des Jeunes Engagés pour le Développement Durable (OJEDD), a eu également pour objectif de les mettre en coopérative pour une économie sociale et solidaire (ESS) au Togo.


Fonds de garantie / Investissements à impact : Lors du BIG organisé par BPI France le jeudi 1er octobre 2020 à Paris-Bercy, le Président de la République Française, Emmanuel Macron, a annoncé l’organisation en mai 2021 d’un Sommet sur le financement de l’Afrique.
Outre la question de la dette des Etats africains, pour laquelle des solutions adaptées pourront être mises en oeuvre, ce sommet devrait aussi permettre la mise en place d’une stratégie cohérente et concertée entre acteurs publics et privés pour le financement du secteur privé et des entreprises africaines.

Outre la question de la dette des Etats africains, pour laquelle des solutions adaptées pourront être mises en oeuvre, ce sommet devrait aussi permettre la mise en place d’une stratégie cohérente et concertée entre acteurs publics et privés pour le financement du secteur privé et des entreprises africaines. 

Aussi, compte tenu de la crise du COVID-19 et de ses conséquences économiques sur le continent, cette stratégie commune doit pouvoir répondre aux objectifs du développement durable (ODD) de l’ONU et se fonder sur la notion d’impact par rapport aux grands risques globaux comme l’accroissement des émissions de gaz à effet de serre.

Au-delà de bonnes pratiques de gestion (critères ESG), il s’agit ainsi de contribuer à la transition écologique / énergétique, à la santé et au bien-être des populations, et au développement de l’économie collaborative et circulaire. Des actions visant à développer la transformation locale des produits agricoles avec atténuation du gaspillage, la qualité de vie au travail avec prise en compte des normes sanitaires, l’éducation et la formation grâce au numérique… vont dans ce sens.

Dans le cadre des programmes qui sont mis en œuvre en Afrique par les grands acteurs du développement, il convient ainsi de prioriser le développement par le secteur privé, grâce au renforcement du soutien apporté par les structures intermédiaires aux entreprises qu’elles accompagnent au quotidien.

Ensuite, l’intervention locale de ces structures intermédiaires doit pouvoir se faire avec une orientation « durable », avec pour objectif de permettre aux entreprises de répondre essentiellement aux besoins primaires de la population. Pour cela, la finance à impact peut, grâce au prêt bancaire (ou le prêt d’honneur) être un moyen très efficace pour appuyer le développement économique territorial, en même temps que l’inclusion financière des personnes.

Les chambres consulaires du réseau CPCCAF doivent alors pouvoir intervenir en synergie avec les organisations de micro-finance, qui sont soutenues par des fonds privés et des banques publiques de développement, comme par exemple avec Regmifa, pour soutenir la croissance des activités et entreprises sélectionnées pour leur potentiel de durabilité, ainsi qu’au travers du développement de partenariats public-privé permettant l’amélioration du fléchage vers les projets les plus créateurs de valeur et porteurs d’impact.

Aussi, on notera la création par BPI France et PROPARCO d’un nouveau fonds de fonds Averroes Africa pour favoriser le développement de l’industrie du capital investissement.

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Pistes de réflexion


Innovation / PI : Développement des startups technologiques en Afrique 
Les pôles technologiques africains jouent un rôle important dans la création d’écosystèmes entrepreneuriaux naissants et dans l’aide aux start-ups, mais ils ont du mal à générer des revenus et à devenir financièrement viables.

Cette deuxième édition a élargi sa couverture, ajoutant des informations provenant des hubs d’Afrique de l’Est. Le rapport, basé sur des entretiens avec des dizaines de hubs à travers l’Afrique, examine ce que font les hubs, comment ils ont un impact et ce qu’ils peuvent faire pour devenir viables. L’apprentissage des meilleures pratiques sur les opérations des hubs et les modèles commerciaux devrait aider les fondateurs à réfléchir différemment sur la manière d’atteindre la stabilité financière.

Ce rapport se veut également une boîte à outils permettant aux gouvernements et aux bailleurs de fonds d’investir avec succès dans l’infrastructure de soutien à l’entrepreneuriat technologique.



Observatoire des métiers en Afrique : un projet avec ALDELIA : “Areebajobs permet aux Talents en recherche d’emploi d’optimiser leurs efforts : l’outil identifie grâce à l’Intelligence Artificielle les offres d’emplois correspondant au profil du candidat, augmentant considérablement ses chances de répondre aux attentes du recruteur.

Des offres de travail de tous pays sont relayées sur la plateforme, tandis que des solutions de formation seront mises à disposition des candidats afin d’accroître leur employabilité. Depuis son lancement en février, plus de 8 000 Talents se sont inscrits sur Areebajobs et des offres d’emploi ont été obtenues quotidiennement. La plateforme a été développée par la société de ressources humaines Aldelia, spécialiste des services de recrutement professionnel.

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