La filière litchi de Madagascar est dangereusement proche du déclin. Une qualité appréciée sur le marché international et pourtant entrain de régresser compte tenu de plusieurs paramètres limitants. Il faut cerner le problématique et apporter des solutions décisives pour répondre aux besoins du monde en constant changement face à la pandémie et le changement climatique
Les bonnes pratiques écologiques. La zone la plus productive en termes de quantité de litchi exportée est la Région Atsinanana de Madagascar. C’est une zone très riche en biodiversité et en systèmes agroécologiques naturelles. Une potentialité qui est valoriser par une Agence d’exécution locale à travers l’intégration de cultures maraichères dans des vergers de litchi. Une approche agroécologique qui valorise à la fois la biodiversité et la sécurité alimentaire tout au long de l’année pour les producteurs.
Approche Kaizen “Total Quality Managament”. Après une solution écologique, il faut aussi toucher le l’espèce humaine. En effet, si l’état d’esprit et la motivation ne sont pas optimisés, la qualité du litchi sera fragilisée. La méthode Kaizen apporte un instrument très puissant de transformation de personnalité, de changement de mentalité vers l’amélioration continue et l’atteinte d’une qualité exceptionnelle fruit d’une organisation optimum et dynamique.
Structuration et autonomie de la filière. Une fois la masse productive et la motivation humaine conciliée, place maintenant à l’inclusion sociale et la mutualisation économique à travers une structure ergonomique de réseaux d’acteurs et de partenaires dans la filière. C’est l’image de Madagascar qu’il faut défendre par tous les moyens durables possibles. C’est la force de synergie et d’harmonie qui fera ressortir la qualité qui a rendu Madagascar premier rang mondial sur l’exportation de litchi de qualité.
Indicateurs du Développement Durable. Tous les ingrédients sont enfin réunis pour faire de la filière litchi, une filière responsable et durable dans la Région Atsinanana. Avec l’intégration de l’Agroécologie, la faim se réduira à zéro. Ensuite la pauvreté diminuera vite grâce au changement de mentalité et à la fréquence d’entrée de revenus à travers le marché de proximité. Le travail décent et la sauvegarde environnementale sont des objectifs conciliés par la structure de coordination et de réseaux d’acteurs responsables. De plus à travers la RSE des entreprises, les mécanismes de financement de tels projets seront naturellement participatifs et mutualisés. Et enfin, l’atteinte de l’épanouissement passe par la sécurité alimentaire des producteurs, l’assurance sanitaire des consommateurs et l’équilibre de la biodiversité, voilà un bien-être pour tous et par tous.