Ferme engagement des villes du Maghreb et du Sahel africain pour une coopération renforcée

Mise à jour le 21 octobre 2019

« Le coût de la non-coopération et de la non-solidarité entre nos cités est si élevé qu’il pénalise lourdement nos populations » a souligné Mme Souad Ben Abderrahim, maire de Tunis à l’ouverture de la conférence internationale des villes des pays du Maghreb et du Sahel africain qui a débuté lundi à Tunis. « Nous devons lever ensemble les défis de création d’un réseau des villes maghrébines pour une coopération décentralisée, d’instauration de flux effectifs d’échanges et d’interaction avec les acteurs locaux pour un développement intensif de nos cités et d’ancrage d’une solidarité agissante avec les villes du Sahel africain », a-t-elle ajouté.

 Organisée par la Ville de Tunis, avec l’appui de l’Union européenne, sous le thème de «Villes, mise à l’emploi des jeunes, pour un mieux vivre ensemble en harmonie » cette conférence, groupe les maires des deux régions, des chercheurs et des représentants de la société civile. Elle est notamment marquée par la participation du secrétaire général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), M. Taieb Baccouche ainsi que du maire de Ouagadougou, M. Armand Roland Pierre Beouinde, également vice-président Afrique de CGLU, membre du Comité Exécutif de CGLU Afrique, et membre du Conseil Panafricain et du président de la Chambre de Commerce et d’industrie de Tunis, M. Mounir Mouakhar, sa qualité également de président de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF).

Bombe ou boom

«Pour prendre l’exemple de ma ville, Ouagadougou qui compte près de 3.5 millions d’habitant, avec une croissance démographique annuelle de 7.6%, déclarera son maire, M. Beouinde, nous voyons arriver chaque année sur le marché de l’emploi plus de 30.000 jeunes. Voués au chômage et à l’oisivité, ils feront le lit de l’extrémisme et constitueront ainsi des bombes vivantes. Employés, ils seront le facteur d’un grand boom économique. Désamorçons les bombes, suscitons les booms ! »

« Le rôle des bailleurs de fonds est essentiel dans la résorption du chômage, la création d’emploi et la réduction des inégalités, a souligné M. Taieb Baccouche. Il leur appartient d’apporter une contribution substantielle aux efforts déployés par les villes du Maghreb et du Sahel africain et de soutenir leurs initiatives en y associant le secteur privé. »

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