ADEA : Triennale de Ouagadougou 2012

Mise à jour le 6 mars 2012

ADEA : Triennale de Ouagadougou 2012

Réunie à Ouagadougou du 13 au 17 février dernier, la triennale de l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA), a rassemblé plus de 1500 participants, dont 4 chefs d’Etat et plus de 50 ministres de la formation professionnelle africains.

La CPCCAF, qui collabore aux travaux de l’ADEA depuis 2010, était invitée au nom du secteur privé africain, à prononcer l’adresse aux Chefs d’Etat présents pour l’ouverture officielle de cette importante manifestation.

Devant les présidents Blaise CAMPAORE, Mahamadou ISSOUFOU, Alassane OUATTARA et Amadou TOUMANI TOURE, le représentant de la CPCCAF, 1er vice président de la CCI du Burkina-Faso, Lassine DIAWARA, a bien voulu lire l’allocution du président YUMA-MULIMBI.

Il a ainsi insisté sur le rôle central devant être joué par le secteur privé pour générer une croissance endogène sur le continent et ne pas avoir à subir les crises importées par l’économie mondiale. Il a ensuite rappelé les conditions essentielles à ce développement

1°) Améliorer la Gouvernance publique qui tient à la volonté des gouvernants et  celle de leurs équipes.

2°) Favoriser le climat des affaires, sécuriser les investissements, faire respecter la loi, car il en va  de la capacité des opérateurs à prendre des risques, à investir,  à produire plus et mieux.

3°) Favoriser le développement de l’entrepreneuriat en le valorisant et en  développant dans l’éducation économique le rôle social de l’entrepreneur dans la création de richesses nationales.

4°) Enfin et surtout, développons la formation qui donne un emploi, un salaire, une perspective positive de vie.

Il a conclu en insistant sur la nécessaire sollicitation d’organisations intermédiaires représentatives du secteur privé fortes et efficaces.

Est également intervenu pour le compte de la CPCCAF, le Directeur général de la CCI du Burkina Faso, M. Franck TAPSOBA, qui a présenté le Projet d’Appui à la Formation Professionnelle Consulaire, au cours d’une pleinière consacrée aux initiatives du secteur privé africain (cf document joint).

A lire aussi