Forum UE-Afrique: la CPCCAF prend la parole

Mise à jour le 8 avril 2014

Forum UE-Afrique: la CPCCAF prend la parole

Le 5ème Forum économique UE – Afrique, conduit par le vice-président de la Commission européenne Antonio Tajani ainsi que par le commissaire au développement et à la coopération Andris Piebalgs, a réuni 500 représentants du secteur privé, hauts fonctionnaires des deux continents et des chefs d’entreprise de l’Europe et de l’Afrique. Le Président du Conseil européen Herman Van Rompuy a clos les travaux.

Ce Forum renforce la coopération entre l’Afrique et l’Europe pour le développement du secteur privé. Son thème cette année était : « Un avenir partagé pour l’Europe et l’Afrique : mobiliser le secteur privé en faveur d’une croissance durable et inclusive ».

Le Vice-président de la CPCCAF pour les Chambres de Métiers françaises François Moutot, Directeur général de l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (APCMA), a été invité à faire une intervention spéciale en introduction à la table ronde « Offre de capital risque pour la création d’entreprises ».

Le Directeur général de l’APCMA François Moutot a évoqué le manque de financement comme l’une des causes principales de la disparition des entreprises en Afrique. La petite entreprise en particulier fait face à des multiples contraintes pour assurer son autofinancement. A ce titre, un Fonds pour financer les petites entreprises en Afrique est indispensable.

Il a poursuivi en mentionnant la nécessaire création de structures d’intermédiation financière et de médiation du crédit entre les banques et les entreprises, ainsi que de structures d’accompagnement efficaces et adaptées pour assurer le « coaching » des petits entrepreneurs (lors de la création et le développement des entreprises mais aussi en relation avec le système bancaire et l’ensemble des institutions de financement).

Enfin, le Directeur général de l’APCMA François Moutot a formulé trois propositions principales au nom de la CPCCAF et de l’UEAPME (l’Union européenne de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises). Il faut :

a. amplifier le recours aux sociétés de garantie et de cautionnement afin de mutualiser le risque et de maximiser la mobilisation de capitaux locaux,

b. développer des solutions de pré-garantie et des structures de financement participatif spécialisées pour les TPE et PME, adossées à des structures d’analyse des crédits et, surtout, d’accompagnement par les conseillers des chambres consulaires,

c. rendre disponibles des prêts spécifiques pour la création, le développement et la reprise de petites entreprises, d’un montant suffisant (par exemple, entre 10 000 et 50 000€).

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