L’intelligence artificielle (IA) transforme notre manière d’interagir avec les données. Mais pour que cette révolution technologique bénéficie réellement au développement, encore faut-il que les données soient prêtes à être utilisées par l’IA. C’est tout l’enjeu du concept de « données prêtes pour l’IA », mis en avant par la Banque mondiale dans un récent article de blog.
Les systèmes d’IA, notamment les grands modèles de langage, s’appuient sur des données pour générer des réponses. Or, si ces données sont incomplètes, mal structurées ou peu fiables, les résultats peuvent être erronés, voire trompeurs. Pour éviter cela, il est essentiel que les données soient :
- Facilement trouvables (via des moteurs de recherche ou des API),
- Accessibles (sous des formats ouverts et lisibles par machine),
- Interopérables (grâce à des standards comme SDMX ou MCP),
- Réutilisables (avec des métadonnées claires et des licences ouvertes).
Trois piliers pour des données prêtes pour l’IA
- Des systèmes de données robustes : plateformes, API, normes techniques.
- Des données et métadonnées de qualité : validées, documentées, actualisées.
- Une gouvernance solide : politiques claires, partenariats stratégiques, transparence.
En rendant les données sur le développement plus accessibles et exploitables par l’IA, on favorise des politiques publiques plus efficaces, une meilleure transparence, et une innovation plus rapide. La Banque mondiale s’engage déjà dans cette voie, en collaboration avec ses partenaires internationaux.
Les données prêtes pour l’IA ne sont pas une mode, mais une nécessité pour que l’IA serve réellement le bien commun. C’est une opportunité unique de rapprocher les données des décisions qu’elles doivent éclairer.
🔗 Source : Banque mondiale – Des données ouvertes aux données prêtes pour l’IA