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Les chambres consulaires sont ainsi régulièrement sollicitées par les entreprises, les artisans, les agriculteurs pour leur expérience.
Cette expérience peut, à mon avis, être de trois types :
L’agent consulaire agissant comme consultant transmet essentiellement un savoir
Le conseil est une activité très ancienne puisque les rois ont toujours eu des conseillers Aujourd’hui, de nombreuses entreprises recourent aux services des organismes consulaires et à ceux des consultants externes. Elles bénéficient ainsi de compétences diversifiées non maîtrisées en interne, pour aborder un problème difficile ou délicat, avec un diagnostic initial, une vision de l’objectif souhaité et un éventail de solutions envisageables, de façon à prendre rapidement des décisions sur divers sujets. Pour que le conseil soit profitable, que le client voie plus clair et sache où aller, il faut un bon cahier des charges, sachant qu’ « un problème bien posé est à moitié résolu ».
L’agent consulaire agissant comme formateur apporte essentiellement un savoir-faire
Bien poser un problème nécessite un savoir-faire particulier qui s’apprend. Avec l’émergence de l’e-éducation, on constate que le savoir est de plus en plus disponible en ligne, tandis que le fait d’identifier, de chercher et de trouver ce dont on a besoin nécessite un apprentissage particulier. Un tel apprentissage implique en général un accompagnement de la part d’un formateur qui peut guider, orienter et corriger l’apprentissage.
L’agent consulaire agissant comme coach apporte essentiellement un savoir-être
Même s’il puise ses sources dans la maïeutique de Socrate, le coaching professionnel s’est développé au 19ème siècle avec l’apparition des entraîneurs sportifs puis au 20ème siècle avec le coaching de dirigeants d’entreprise. Fort de ses compétences en matière de psychologie et de conduite du changement, le coach se situe aux côtés de la personne accompagnée dans une position d'égalité. Le client définit son objectif personnel ou institutionnel et le coach s’efforce de discerner le besoin au-delà de la demande, puis d’identifier des blocages personnels ou institutionnels qui ont empêché jusqu’ici le client d’atteindre convenablement son objectif. La présence du coach à ses côtés, permet en général au client de prendre conscience de ses mécanismes réactionnels conscients ou inconscients, et d’explorer d’autres voies d’actions mieux adaptées à ses objectifs. Il en résulte un changement chez le professionnel accompagné et, par contrecoup, de changements dans la structure à laquelle il appartient.
Certains agents consulaire et certains consultants, dont moi-même, conjuguent les compétences des trois métiers, nécessitant des formations très complémentaires et distillant savoir, savoir-faire et savoir être, en fonction du contrat établi avec le client. Voici deux exemples vécus dans le cadre de contrats avec ma société energeTIC.
Une entreprise franco-africaine cherchait une réponse appropriée au changement de contexte lié au confinement et établit un contrat de consultant-formateur-coach de huit journées :
Ayant été licenciée, une spécialiste du monde arabe s’inquiétait de son avenir, en hésitant entre la recherche d’un nouvel emploi, rendu difficile par son âge, et la création d’une entreprise, présentant un risque financier, au cas où l’entreprise ne soit pas profitable.
En conclusion, j’espère que les appuis apportés par les organismes consulaires seront progressivement étendus à la formation et au coaching pour que leurs clients augmentent non seulement leurs connaissances mais aussi leur savoir-faire et leur savoir-être.
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